Youssouf Doumbia (Champion intercontinental IBA) : « J’irai chercher le titre de numéro un mondial »
Que retenez-vous de ce combat international contre l’Argentin Abriel ?
Le combat était de haut niveau et je suis heureux d’avoir remporté ce titre intercontinental. Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu – notamment mon promoteur Jimmy Traoré, sa structure Orgaplan Event, ainsi que le média Sport News Africa pour son accompagnement médiatique – et qui n’ont lésiné sur aucun moyen. Sans eux, il n’y a pas de Youssouf Doumbia. Ils ont cru en moi et m’ont donné cette chance de combattre pour mon pays et redonner ses lettres de noblesse à la boxe en Côte d’Ivoire et dans toute la sous-région. Nous remercions par cette occasion le Premier ministre et ministre de la Défense, SEM Hamed Bakayoko, pour son soutien indéfectible ainsi que le ministre des Sports, Claude Paulin Danho.
Qu’est-ce qui a fait la différence dans ce combat ?
L’Argentin avait un peu bouleversé nos plans en adoptant une tactique différente de celle que nous avions prévue. Ce qui a fait que dans les trois premiers rounds, j’étais totalement absent. Nous avons donc mis une autre stratégie en place qui nous a permis de nous imposer.
Le succès de cette rencontre, qui se clôture de la plus belle des manières avec un titre intercontinental, récompense tout le travail abattu. Quelle est la suite pour vous ?
Ce titre nous ouvre les portes du mondial où j’irai chercher la place de numéro 1, une fois de plus. Grâce à cette ceinture, la Côte d’Ivoire est désormais classée sur le plan international. C’est une fierté pour le pays, et pour notre équipe. Nous savourons ce succès humblement et avec beaucoup de motivation pour la suite.
Comment comptez-vous préparer le mondial ?
Je me prépare d’abord mentalement dans la tête, même si je ne suis pas encore entré au « laboratoire ». Nous connaissons l’adversaire. C’est un Américain et il a à son actif plusieurs victoires par K.O. Ce ne sera pas facile, mais je vais me mettre au boulot. La Côte d’Ivoire a besoin de cette ceinture, tout comme moi pour la suite de ma carrière.
Quel est l’impact, lorsqu’un champion comme Youssouf combat chez lui, en Côte d’Ivoire ?
Il y a une grande différence entre boxer à l’étranger et boxer chez soi, à la maison. En montant sur le ring en Côte d’Ivoire, je me dis que je représente la nation. Tout le monde me regarde. Donc, je n’ai pas droit à l’erreur. Ça apporte beaucoup d’humilité, mais surtout de la motivation ! Chez moi, ce sera dur de me battre, avec tout le peuple derrière moi.
Qui est votre modèle dans la boxe ? Comment définissez-vous votre style ?
Mon modèle, c’est moi-même. Chacun a un modèle, mais moi, mon modèle c’est moi, parce que je sais d’où je viens. J’aime aller jusqu’au bout des 12 rounds. J’aime sentir mon adversaire et le faire souffrir. La boxe, c’est l’endurance et les meilleurs sont ceux qui vont jusqu’au bout. Je ne suis pas du genre à expédier très tôt mon adversaire au tapis.
Dix ans en arrière, était-ce envisageable d’arriver aussi loin ?
Quand je suis arrivé en France, j’y pensais, mais les difficultés m’avaient fait perdre espoir à un moment donné. C’est après avoir rencontré les promoteurs de la structure Orgaplan que l’espoir est revenu. Ils m’ont donné cette confiance qui fait qu’aujourd’hui je peux rêver de devenir un grand champion.
Quel espoir placez-vous dans la boxe ivoirienne et le sport sur le continent ?
Les talents sont déjà au travail. J’aimerais que les autorités donnent un coup de pouce aux promoteurs qui se battent pour faire revenir la boxe à la surface. A mes jeunes frères, je demande d’être sereins et d’avoir confiance aux organisateurs qui sont en train de tout mettre en œuvre pour les promouvoir.
Qu’est-ce qui a fait la différence dans ce combat ?
L’Argentin avait un peu bouleversé nos plans en adoptant une tactique différente de celle que nous avions prévue. Ce qui a fait que dans les trois premiers rounds, j’étais totalement absent. Nous avons donc mis une autre stratégie en place qui nous a permis de nous imposer.
Le succès de cette rencontre, qui se clôture de la plus belle des manières avec un titre intercontinental, récompense tout le travail abattu. Quelle est la suite pour vous ?
Ce titre nous ouvre les portes du mondial où j’irai chercher la place de numéro 1, une fois de plus. Grâce à cette ceinture, la Côte d’Ivoire est désormais classée sur le plan international. C’est une fierté pour le pays, et pour notre équipe. Nous savourons ce succès humblement et avec beaucoup de motivation pour la suite.
Comment comptez-vous préparer le mondial ?
Je me prépare d’abord mentalement dans la tête, même si je ne suis pas encore entré au « laboratoire ». Nous connaissons l’adversaire. C’est un Américain et il a à son actif plusieurs victoires par K.O. Ce ne sera pas facile, mais je vais me mettre au boulot. La Côte d’Ivoire a besoin de cette ceinture, tout comme moi pour la suite de ma carrière.
Quel est l’impact, lorsqu’un champion comme Youssouf combat chez lui, en Côte d’Ivoire ?
Il y a une grande différence entre boxer à l’étranger et boxer chez soi, à la maison. En montant sur le ring en Côte d’Ivoire, je me dis que je représente la nation. Tout le monde me regarde. Donc, je n’ai pas droit à l’erreur. Ça apporte beaucoup d’humilité, mais surtout de la motivation ! Chez moi, ce sera dur de me battre, avec tout le peuple derrière moi.
Qui est votre modèle dans la boxe ? Comment définissez-vous votre style ?
Mon modèle, c’est moi-même. Chacun a un modèle, mais moi, mon modèle c’est moi, parce que je sais d’où je viens. J’aime aller jusqu’au bout des 12 rounds. J’aime sentir mon adversaire et le faire souffrir. La boxe, c’est l’endurance et les meilleurs sont ceux qui vont jusqu’au bout. Je ne suis pas du genre à expédier très tôt mon adversaire au tapis.
Dix ans en arrière, était-ce envisageable d’arriver aussi loin ?
Quand je suis arrivé en France, j’y pensais, mais les difficultés m’avaient fait perdre espoir à un moment donné. C’est après avoir rencontré les promoteurs de la structure Orgaplan que l’espoir est revenu. Ils m’ont donné cette confiance qui fait qu’aujourd’hui je peux rêver de devenir un grand champion.
Quel espoir placez-vous dans la boxe ivoirienne et le sport sur le continent ?
Les talents sont déjà au travail. J’aimerais que les autorités donnent un coup de pouce aux promoteurs qui se battent pour faire revenir la boxe à la surface. A mes jeunes frères, je demande d’être sereins et d’avoir confiance aux organisateurs qui sont en train de tout mettre en œuvre pour les promouvoir.