Lutte contre le Blanchiment de Capitaux: La Côte d’Ivoire finalise son projet de stratégie

Bamba Vassogbo, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Économie et des Finances.
Bamba Vassogbo, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Économie et des Finances.
Bamba Vassogbo, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Économie et des Finances.

Lutte contre le Blanchiment de Capitaux: La Côte d’Ivoire finalise son projet de stratégie

Le 25/01/21 à 16:48
modifié 25/01/21 à 23:12
Bamba Vassogbo, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Économie et des Finances, a ouvert le lundi 25 janvier 2021 l’atelier de validation de l’avant-projet de la Stratégie nationale en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive (Lbc/FT-PADM). Les travaux qui se déroulent au siège du Comité de coordination Lbc/FT à Cocody, permettront de préparer l’Évaluation Mutuelle et l’examen, par les pairs, du dispositif national de Lbc/FT sous l’égide du GIABA, du Groupe d’Action Financière (Gafi), du Fmi et de la Banque Mondiale, de son dispositif Lbc/FT de la Côte d'Ivoire, en septembre 2021.
Bien plus, les résultats de l’atelier permettront au pays de se doter d’une Stratégie Nationale Lbc/Ft pérenne (au moins sur les dix prochaines années). «La Stratégie Nationale en cours d’adoption se rapporte à un objectif beaucoup plus grand que l’Évaluation Mutuelle de septembre prochain, étant entendu qu’elle concerne les dix années à venir. Ainsi, outre la réussite de l’Évaluation Mutuelle, il s’agit de mettre en place un système pérenne de protection du secteur financier national en particulier et de l’économie en général. Une fois adoptée, la Stratégie Nationale devra être mise en œuvre dès les semaines à venir, en vue d’atténuer les risques identifiés au cours de l’Évaluation national des risques (Enr) », a indiqué Bamba Vassogbo.
L’évaluation nationale des risques diligentée par le gouvernement qui a duré du 06 décembre 2018 au 31 décembre 2019 a fait ressortir un risque faible, quasi-inexistant pour la prolifération des armes de destruction massive, en raison des moyens financiers énormes que requiert la possession de ce type d’armes. Toutefois, le résultat a mentionné des risques de financement du terrorisme et de blanchiment de capitaux du fait, notamment de l’intensité des mouvements transfrontaliers et des insuffisances des contrôles sur les flux financiers dans certains secteurs tels que celui des entreprises et professions non financières.
Le 25/01/21 à 16:48
modifié 25/01/21 à 23:12