A’Salfo, leader du groupe Magic System aux jeunes: « Engagez-vous dans le débat politique avec responsabilité»
Traoré Salif dit A’Salfo, lead vocal du groupe Zouglou Magic System, se dit fier de voir beaucoup de jeunes se présenter aux élections législatives en cours, même si lui-même n'est pas candidat. Toutefois, il souhaite que ceux-ci s’engagent dans le jeu politique avec responsabilité et qu’ils pensent plutôt à la Côte d’Ivoire qu’à eux. Car, dit-il, le seul héritage qui reste c’est la Côte d’Ivoire. Dans leurs différents domaines d’activités, qu'ils jouent aussi leur rôle pour le développement du pays.
Après une caravane de la paix dénommée Ue-Magic Tour, en 2019, les Magiciens ont lancé la tournée « Engagés pour la paix » en 2020. Ainsi donc vous avez mobilisé de nombreux artistes pour sensibiliser les Ivoiriens à la paix. Quel bilan faites-vous ?
Un bilan, je crois qu’il est plus ou moins positif parce que l’objectif à atteindre était de pouvoir faire passer un message auprès des populations sur l’importance de la cohésion et de la paix en Côte d’Ivoire. « Engagés pour la paix » était la suite logique de Ue-Magic Tour que nous avions organisé l’année précédente, c’est-à-dire en 2019. Donc c’était toujours important que nous, qui sommes des artistes qui avons cette facilité de parler aux populations, puissions mettre en place un tel projet pour prôner des valeurs de paix, d’union et de cohésion sociale. Chose qui a été faite à une période difficile et vu la mobilisation qui était constatée à Yamoussoukro, je peux dire c’était une réussite et si on devait faire un bilan, je dirai qu’il est positif parce qu’il a permis quand même de faire passer le message.
Le bilan, il est positif, vous avez dit. Pourtant le 31 octobre 2020, il y a eu les élections présidentielles émaillées de quelques violences dans certaines localités à l’intérieur du pays. Selon vous, qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Je crois qu’aujourd’hui on peut dire que le pire est derrière nous mais une chose est de constater que le manque de dialogue politique entre nos dirigeants a engendré toutes ces violences entre les populations. Mais je veux dire que c’était une période difficile que nous avons pu circonscrire à travers les messages que nous avons fait passer même si j’ai aussi une pensée pour toutes ces victimes car nous avons eu plus de 80 personnes qui ont perdu la vie pendant ces périodes-là. Je crois que cela aurait pu être pire dans la mesure où nous sommes sortis de la violence post-électorale de 2011 où nous avons connu plus de 3 000 morts. C’était d’éviter une telle situation et je crois que les Ivoiriens ont compris que nous n’en avions plus besoin dans notre pays et nous avons plutôt besoin de penser à l’intérêt commun de notre pays qui ne peut reposer que sur la cohésion sociale, l’entente et la parfaite union entre les Ivoiriens. Pour moi, ce qui n’a pas marché c’est le débat politique, le dialogue politique qui n’a pas eu lieu entre les politiciens qui n’ont pas donné une certaine lisibilité à leurs actions et qui ont laissé trainer la population dans le flou et qui a engendré tous ce que nous avons pu vivre. Aujourd’hui, nous pouvons nous asseoir pour remercier le Seigneur parce que nous sommes revenus à de meilleurs sentiments et le pays répare sur de bons auspices et j’espère que cela va rester ainsi pour de bon.
Aujourd’hui, plusieurs observateurs notent que les choses sont en train de rentrer dans l’ordre, avec la participation de partis de l’opposition aux législatives. De surcroit, une deuxième rencontre entre les Présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié est annoncée. Est-ce une satisfaction pour vous ?
Si vous avez bonne mémoire, lorsqu’on lançait les activités « Engagés pour la paix », le premier message que j’avais lancé était que le Président Ouattara et le Président Bédié puissent se rencontrer pour parler et cela aussi pèse vis-à-vis des Ivoiriens et dans la manière de voir les choses de tous les partisans. Je crois que le fait que les deux Présidents se soient rencontrés à la mi-octobre pour discuter a déjà apaisé la situation et de savoir que ces deux Présidents s’apprêtent encore à se parler est quelque chose de bien. Puis vous voyez, on parle des législatives qui arrivent et on entend que l’opposition accepte de participer, ce sont des choses qui rassurent plus les populations ivoiriennes pour la suite des choses, voir que l’opposition se met ensemble pour aller aux élections est quelque chose que nous n’avons pas eu il y a très longtemps Le jeu politique est désormais ouvert, les populations sont rassurées. Aujourd’hui, les populations parlent plutôt de battre campagne que de s’entretuer et on ne peut pas souhaiter mieux à un pays que cela. Le Président Ouattara et le Président Bédié font bien de se rencontrer, parce qu’à l’issue de cette rencontre, il y a un message d’apaisement qui passe et qui amène le peuple ivoirien à aller de l’avant et à laisser tout ce qui peut être bagarre et querelle politiques.
Les élections législatives sont déjà en cours en côte d’ivoire. Traoré Salif est candidat ou soutient-il un candidat par la musique ?
Vous savez que nous participons tous au développement de notre pays et chacun à sa manière d’y contribuer. D’autres ont envie d’être députés pour défendre le peuple à l’Assemblée nationale. Nous, à travers notre musique et notre message, essayons à notre manière d’apporter une contribution au développement de notre pays dont nous devenons un maillon et chacun de son côté joue un rôle important dans l’atmosphère politique et social en Côte d’Ivoire. Souffrez que je ne puisse être encore candidat dans une élection législative. Mais je suis heureux de voir que des gens partent ensemble pour une l’élection. Je la souhaite apaisée, crédible, transparente et je souhaite bonne chance à tous les candidats. Je n’ai pas de candidat choisi. Je ne suis pas candidat non plus mais je souhaite que ce soit des élections paisibles pour tous les candidats. La seule chose que je constate et qui me rend heureux, c’est la nouvelle classe politique qui se renouvelle car je vois qu’il y a beaucoup de jeunes qui sont candidats, des jeunes de ma génération. On en parle souvent au téléphone. Je suis heureux de voir que la classe politique ivoirienne se renouvelle avec une nouvelle génération et cela ne peut qu’être à l’honneur de la Côte d’Ivoire et j’en suis très heureux.
Est-ce que A’Salfo a un appel à l’endroit des Ivoiriens et particulièrement la jeunesse à l’occasion de ces élections législatives ?
L’appel que j’ai à lancer à l’endroit de tous les jeunes ivoiriens, c’est un appel patriotique avant tout. Aujourd’hui, nous nous engageons tous dans nos différents domaines d’activités pour le développement de notre pays et chacun doit ainsi jouer son rôle. Nous devons penser plutôt à la Côte d’Ivoire qu’à nous. C’est le seul héritage qu’il reste à la Côte d’Ivoire. Je demande aux jeunes s’ils veulent s’engager dans le débat politique, de s’engager avec beaucoup de responsabilité et que nous puissions nous éloigner des violences et mener les débats dans la paix et la fraternité. On peut ne pas être d’accord sur un même principe mais dans un débat, on peut dire les choses aisément sans faire recours à la violence parce que la Côte d’Ivoire est ce qui nous unis. Alors il faut comprendre que ce qui nous unis c’est plus fort que ce qui nous divise. Mettons-nous ensemble pour bâtir une Côte d’Ivoire meilleure.
Nous assistons à la résurgence des cas de contamination à covid-19. La preuve, le gouvernement ivoirien vient de réinstaurer l’Etat d’urgence sanitaire sur l’étendue du territoire national. Face à cette situation, est-ce qu’il y a des chances que le Femua 13 se tienne cette année ?
Le Femua n’est pas une priorité sur le bien-être des Ivoiriens. Je crois que c’est un additif. Le Festival vient compléter le bien-être, cette liberté de faire, de s’amuser des Ivoiriens. Je crois que nous devons accompagner le gouvernement dans sa position de vouloir mettre en place des mesures qui vont contribuer à l’éradication du virus. Nous ne pouvons pas aller contre ces restrictions et vouloir faire les choses. La seule chose qu’on demande est qu’à travers les messages, les Ivoiriens prennent conscience pour que nous puissions ensemble éradiquer cette maladie en Côte d’Ivoire. Nous avons tout le temps de faire notre festival. C’est vrai qu’il a été reporté l’année dernière mais cette année nous prions Dieu pour qu’il puisse avoir lieu parce qu’un Femua qui a lieu veut dire que c’est un covid-19 qui a disparu, qui a pris du recul Nous espérons que d’ici le mois d’avril qui est généralement le mois auquel se déroule le Femua, les cas baissent significativement et qu’enfin les Ivoiriens puissent se retrouver pour s’amuser. Pour le moment le Festival, dans nos têtes, nous sommes en train de nous préparer dans l’espoir que le nombre de ces en Côte d’Ivoire baisse et si les cas ne baissent pas, chose que nous ne souhaitons pas d’ailleurs, il n’aura pas de Femua. Si nous arrivons à respecter les mesures barrières et que les cas baissent, il n’y a pas de raison que l'évènement n’ait pas lieu au mois d’avril.
En attendant que les cas de covid-19 baissent, vous ne suspendez pas les préparatifs de ce festival ?
Nous préparons très bien le Femua, vous avez pu constater sur les réseaux sociaux que les rencontres d’échanges avec les partenaires continuent parce que nous ne voulons pas attendre pour être surpris au dernier moment, on espère une bonne nouvelle, tout le monde ici espère que la Covid disparaisse et c’est dans l’optimisme de voir cette maladie disparaisse que nous préparons minutieusement cet évènement qui est un évènement international. Nous accueillons plusieurs artistes venir de partout dans le monde par conséquent il ne faut pas prendre les choses à la légère. Nous continuerons de préparer le Femua comme s’il n’y avait pas de pandémie pour que dès qu’on nous donne le top départ, qu’on parte pour qu’on ait un grand événement comme les Ivoiriens l’ont connu.
Une année vient de s’achever. Une autre démarre, l’année 2021. Quels sont les vœux du quatuor d’Anoumanbo pour la Côte d’Ivoire ?
Les vœux que nous pouvons formuler à l’endroit des Ivoiriens sont, dans un premier temps, des vœux de santé. La santé est le vœu le plus ardent pour toute personne sur cette terre. Parce que nous savons que 2020 a été au plan sanitaire difficile. Aujourd’hui, la seule chose qui compte c’est la santé. Quand on a la santé, c’est évident qu’on peut avoir la prospérité, la réussite. Il faut aussi de l’amour entre les gens car si on parle de paix il faut parler d’amour, quand on parle de cohésion, il faut parler d’amour. Il faut s’aimer pour vivre ensemble. Donc c’est santé, prospérité, amour, bonheur, c’est tout ce que je peux souhaiter aux Ivoiriens et au monde entier. Que l’année 2021 soit une année placée sous l’égide de la santé.
Interview réalisée par EDOUARD KOUDOU avec JEAN BAVANE KOUIKA
Le bilan, il est positif, vous avez dit. Pourtant le 31 octobre 2020, il y a eu les élections présidentielles émaillées de quelques violences dans certaines localités à l’intérieur du pays. Selon vous, qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Je crois qu’aujourd’hui on peut dire que le pire est derrière nous mais une chose est de constater que le manque de dialogue politique entre nos dirigeants a engendré toutes ces violences entre les populations. Mais je veux dire que c’était une période difficile que nous avons pu circonscrire à travers les messages que nous avons fait passer même si j’ai aussi une pensée pour toutes ces victimes car nous avons eu plus de 80 personnes qui ont perdu la vie pendant ces périodes-là. Je crois que cela aurait pu être pire dans la mesure où nous sommes sortis de la violence post-électorale de 2011 où nous avons connu plus de 3 000 morts. C’était d’éviter une telle situation et je crois que les Ivoiriens ont compris que nous n’en avions plus besoin dans notre pays et nous avons plutôt besoin de penser à l’intérêt commun de notre pays qui ne peut reposer que sur la cohésion sociale, l’entente et la parfaite union entre les Ivoiriens. Pour moi, ce qui n’a pas marché c’est le débat politique, le dialogue politique qui n’a pas eu lieu entre les politiciens qui n’ont pas donné une certaine lisibilité à leurs actions et qui ont laissé trainer la population dans le flou et qui a engendré tous ce que nous avons pu vivre. Aujourd’hui, nous pouvons nous asseoir pour remercier le Seigneur parce que nous sommes revenus à de meilleurs sentiments et le pays répare sur de bons auspices et j’espère que cela va rester ainsi pour de bon.
Aujourd’hui, plusieurs observateurs notent que les choses sont en train de rentrer dans l’ordre, avec la participation de partis de l’opposition aux législatives. De surcroit, une deuxième rencontre entre les Présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié est annoncée. Est-ce une satisfaction pour vous ?
Si vous avez bonne mémoire, lorsqu’on lançait les activités « Engagés pour la paix », le premier message que j’avais lancé était que le Président Ouattara et le Président Bédié puissent se rencontrer pour parler et cela aussi pèse vis-à-vis des Ivoiriens et dans la manière de voir les choses de tous les partisans. Je crois que le fait que les deux Présidents se soient rencontrés à la mi-octobre pour discuter a déjà apaisé la situation et de savoir que ces deux Présidents s’apprêtent encore à se parler est quelque chose de bien. Puis vous voyez, on parle des législatives qui arrivent et on entend que l’opposition accepte de participer, ce sont des choses qui rassurent plus les populations ivoiriennes pour la suite des choses, voir que l’opposition se met ensemble pour aller aux élections est quelque chose que nous n’avons pas eu il y a très longtemps Le jeu politique est désormais ouvert, les populations sont rassurées. Aujourd’hui, les populations parlent plutôt de battre campagne que de s’entretuer et on ne peut pas souhaiter mieux à un pays que cela. Le Président Ouattara et le Président Bédié font bien de se rencontrer, parce qu’à l’issue de cette rencontre, il y a un message d’apaisement qui passe et qui amène le peuple ivoirien à aller de l’avant et à laisser tout ce qui peut être bagarre et querelle politiques.
Les élections législatives sont déjà en cours en côte d’ivoire. Traoré Salif est candidat ou soutient-il un candidat par la musique ?
Vous savez que nous participons tous au développement de notre pays et chacun à sa manière d’y contribuer. D’autres ont envie d’être députés pour défendre le peuple à l’Assemblée nationale. Nous, à travers notre musique et notre message, essayons à notre manière d’apporter une contribution au développement de notre pays dont nous devenons un maillon et chacun de son côté joue un rôle important dans l’atmosphère politique et social en Côte d’Ivoire. Souffrez que je ne puisse être encore candidat dans une élection législative. Mais je suis heureux de voir que des gens partent ensemble pour une l’élection. Je la souhaite apaisée, crédible, transparente et je souhaite bonne chance à tous les candidats. Je n’ai pas de candidat choisi. Je ne suis pas candidat non plus mais je souhaite que ce soit des élections paisibles pour tous les candidats. La seule chose que je constate et qui me rend heureux, c’est la nouvelle classe politique qui se renouvelle car je vois qu’il y a beaucoup de jeunes qui sont candidats, des jeunes de ma génération. On en parle souvent au téléphone. Je suis heureux de voir que la classe politique ivoirienne se renouvelle avec une nouvelle génération et cela ne peut qu’être à l’honneur de la Côte d’Ivoire et j’en suis très heureux.
Est-ce que A’Salfo a un appel à l’endroit des Ivoiriens et particulièrement la jeunesse à l’occasion de ces élections législatives ?
L’appel que j’ai à lancer à l’endroit de tous les jeunes ivoiriens, c’est un appel patriotique avant tout. Aujourd’hui, nous nous engageons tous dans nos différents domaines d’activités pour le développement de notre pays et chacun doit ainsi jouer son rôle. Nous devons penser plutôt à la Côte d’Ivoire qu’à nous. C’est le seul héritage qu’il reste à la Côte d’Ivoire. Je demande aux jeunes s’ils veulent s’engager dans le débat politique, de s’engager avec beaucoup de responsabilité et que nous puissions nous éloigner des violences et mener les débats dans la paix et la fraternité. On peut ne pas être d’accord sur un même principe mais dans un débat, on peut dire les choses aisément sans faire recours à la violence parce que la Côte d’Ivoire est ce qui nous unis. Alors il faut comprendre que ce qui nous unis c’est plus fort que ce qui nous divise. Mettons-nous ensemble pour bâtir une Côte d’Ivoire meilleure.
Nous assistons à la résurgence des cas de contamination à covid-19. La preuve, le gouvernement ivoirien vient de réinstaurer l’Etat d’urgence sanitaire sur l’étendue du territoire national. Face à cette situation, est-ce qu’il y a des chances que le Femua 13 se tienne cette année ?
Le Femua n’est pas une priorité sur le bien-être des Ivoiriens. Je crois que c’est un additif. Le Festival vient compléter le bien-être, cette liberté de faire, de s’amuser des Ivoiriens. Je crois que nous devons accompagner le gouvernement dans sa position de vouloir mettre en place des mesures qui vont contribuer à l’éradication du virus. Nous ne pouvons pas aller contre ces restrictions et vouloir faire les choses. La seule chose qu’on demande est qu’à travers les messages, les Ivoiriens prennent conscience pour que nous puissions ensemble éradiquer cette maladie en Côte d’Ivoire. Nous avons tout le temps de faire notre festival. C’est vrai qu’il a été reporté l’année dernière mais cette année nous prions Dieu pour qu’il puisse avoir lieu parce qu’un Femua qui a lieu veut dire que c’est un covid-19 qui a disparu, qui a pris du recul Nous espérons que d’ici le mois d’avril qui est généralement le mois auquel se déroule le Femua, les cas baissent significativement et qu’enfin les Ivoiriens puissent se retrouver pour s’amuser. Pour le moment le Festival, dans nos têtes, nous sommes en train de nous préparer dans l’espoir que le nombre de ces en Côte d’Ivoire baisse et si les cas ne baissent pas, chose que nous ne souhaitons pas d’ailleurs, il n’aura pas de Femua. Si nous arrivons à respecter les mesures barrières et que les cas baissent, il n’y a pas de raison que l'évènement n’ait pas lieu au mois d’avril.
En attendant que les cas de covid-19 baissent, vous ne suspendez pas les préparatifs de ce festival ?
Nous préparons très bien le Femua, vous avez pu constater sur les réseaux sociaux que les rencontres d’échanges avec les partenaires continuent parce que nous ne voulons pas attendre pour être surpris au dernier moment, on espère une bonne nouvelle, tout le monde ici espère que la Covid disparaisse et c’est dans l’optimisme de voir cette maladie disparaisse que nous préparons minutieusement cet évènement qui est un évènement international. Nous accueillons plusieurs artistes venir de partout dans le monde par conséquent il ne faut pas prendre les choses à la légère. Nous continuerons de préparer le Femua comme s’il n’y avait pas de pandémie pour que dès qu’on nous donne le top départ, qu’on parte pour qu’on ait un grand événement comme les Ivoiriens l’ont connu.
Une année vient de s’achever. Une autre démarre, l’année 2021. Quels sont les vœux du quatuor d’Anoumanbo pour la Côte d’Ivoire ?
Les vœux que nous pouvons formuler à l’endroit des Ivoiriens sont, dans un premier temps, des vœux de santé. La santé est le vœu le plus ardent pour toute personne sur cette terre. Parce que nous savons que 2020 a été au plan sanitaire difficile. Aujourd’hui, la seule chose qui compte c’est la santé. Quand on a la santé, c’est évident qu’on peut avoir la prospérité, la réussite. Il faut aussi de l’amour entre les gens car si on parle de paix il faut parler d’amour, quand on parle de cohésion, il faut parler d’amour. Il faut s’aimer pour vivre ensemble. Donc c’est santé, prospérité, amour, bonheur, c’est tout ce que je peux souhaiter aux Ivoiriens et au monde entier. Que l’année 2021 soit une année placée sous l’égide de la santé.
Interview réalisée par EDOUARD KOUDOU avec JEAN BAVANE KOUIKA