Liste provisoire aux législatives: 1554 candidats retenus sur 1587 dossiers déposés à la Cei
La Commission électorale indépendante (Cei) a communiqué hier la liste provisoire des candidats en course pour les 255 sièges à l’Assemblée nationale. Ainsi, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de cette institution, face à la presse dans les locaux de l’organe électoral sis à Cocody-les II-Plateaux, a déclaré qu’au terme de la période de dépôt des dossiers, le 22 janvier, « 1291 dossiers de candidatures ont été déposés, pour un total de 1587 candidats à la candidature pour le poste de député titulaire dont 212 femmes et 1375 hommes ». Il a précisé qu’au nombre des personnes qui ont fait acte de candidature, certaines ont retiré les dossiers (nous en avons dénombré 16). D’autres ont vu leurs candidatures être rejetées pour non-conformité avec la loi ( ceux-ci sont au nombre 7, Ndlr). Et la troisième vague de ces hommes et femmes qui ne pourront pas concourir à cette échéance sont ceux qui ont été classés non éligibles (Ils sont au total 9). Le nombre de ces Ivoiriens dont les dossiers de candidatures ont été invalidés par la Cei sont de 33. Et ce chiffre défalqué aux 1587 candidats qui ont fait acte de candidature pour cette élection des députés, donne un total de 1554 personnes retenues par la commission centrale de l’institution électorale pour participer au scrutin du 6 mars.
Le président de la Cei, Coulibaly-Kuibiert, entouré des membres de son équipe, a expliqué, cas par cas, les raisons qui ont justifié le rejet des dossiers des concernés.En ce qui concerne la deuxième catégorie de candidats dont les dossiers ont été jugés non conformes à la loi, le conférencier a indiqué que relativement aux dispositions de l’article 82 alinéa 1, il est clairement signifié que « toute candidature dont la composition du dossier n’est pas conforme aux dispositions ci-dessus est rejetée par la Commission chargée des élections » Et par conséquent « qu’à l’issue de l’examen des dossiers des nommés Zama Jean-Luc, Ta Bi Ta Janvier Rodrigue, Nion Nicaise Gnéné, Lolo Aké Jules, Douahi Ninsemon Boby Ferdinand et Ayé Yapobi Guillaume Valor, il ressort que la composition des dossiers des susnommés n’est pas conforme à la loi ».
Coulibaly-Kuibiert Ibrahime a justifié le rejet des dossiers de Zaha Djénohan Michel (Bagohouo-Gbapleu-Guézo commune et sous-préfecture, Dago Tobias Fabrice Auguste Loïc (Divo commune), Séri Boli Michaël Didier (Dignago-Galébouo-Guibéroua, commune et sous-préfectures), Zahabi Pacôme Hervé (Bouaflé commune) par le fait que ces derniers n’ont pas rapporté la preuve de leur inscription sur la liste électorale, qualité pourtant nécessaire pour être candidat.
Candidatures de Koné Katinan et Damana Pickass rejetées
Après l’examen des dossiers reçus par la commission centrale, suivi de la délibération, le dernier groupe des hommes et femmes à être recalé est celui qui est taxé d’inéligible. Justin Koné Katinan et Damana Adia Pickass en font partie. Parlant spécialement de ces deux personnalités, le président de la Cei a argué qu’elles n’ont pas été retenues pour défaut de preuves de leur résidence continue en Côte d’Ivoire pendant les cinq années précédant la date des élections. « Concernant les candidatures de Damana Pickass et Justin Koné Katinan, candidats titulaires, respectivement dans les circonscriptions électorales n°043 Marcory commune et n°045 Port-Bouët commune, ceux-ci ont produit un certificat de résidence dans lequel il est indiqué uniquement le lieu de résidence des intéressés, sans mentionner qu’ils y résident de façon continue durant les cinq années précédant la présente élection, alors qu’ils sont notoirement reconnus comme résidant à l’étranger ; invités à fournir des compléments d’information par courriers n°021 et n°022 en date du 27 janvier 2021, les susnommés n’ont pu ni produire les justificatifs complémentaires attestant de leur résidence continue en Côte d’Ivoire, durant les cinq années précédant les élections, ni faire la preuve de ce que leur sont applicables, les exceptions permettant de déroger à cette prescription légale. Au regard de ce qui précède, il y a lieu de les déclarer inéligibles », a-t-il soutenu.