Ivoire Black History Month : Reconnecter la jeunesse abidjanaise avec son histoire !

Le trio de jeunes à l'initiative de l'organisation de l'évènement, lors de la conférence de lancement. (DR)
Le trio de jeunes à l'initiative de l'organisation de l'évènement, lors de la conférence de lancement. (DR)
Le trio de jeunes à l'initiative de l'organisation de l'évènement, lors de la conférence de lancement. (DR)

Ivoire Black History Month : Reconnecter la jeunesse abidjanaise avec son histoire !

Le 01/02/21 à 17:09
modifié 01/02/21 à 22:24
La ville d’Abidjan accueillera au cours du mois de février, les festivités liées à la célébration de la deuxième édition d’un évènement dénommé Ivoire Black History Month (Ibhm). Inspiré du Black History Month (Bhm), qui depuis 1926 célèbre l’histoire des noirs aux États-Unis et dans de nombreux pays, l’Ibmh entend créer un cadre de valorisation de l’identité africaine « made in » Côte d’Ivoire. Le lancement officiel a eu lieu le 30 janvier dernier au Musée des cultures contemporaines Adama Toungara d’Abobo. A l’occasion, les trois structures promotrices (Le collectif Afrokemit, Tchewôlô et YL Studio), ont donné des précisions sur ce concept, et dévoilé le programme des activités de cette édition 2021. «Face au constat de l’ignorance généralisée de la jeunesse africaine et abidjanaise à propos de notre histoire commune, et dans le souci de déconstruire une histoire de l’Afrique remplie de préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation, nous avons décidé de célébrer l’histoire des noirs en Côte d’Ivoire», a expliqué Siata Traoré, l'initiatrice du blog Tchewôlô. «Quatre grands groupes ethniques, une nation : La Côte d’Ivoire» est un thème choisi à dessein, a-t-elle insisté, afin de promouvoir la paix et la cohésion nationale mises à mal par les nombreux conflits communautaires survenus lors des crises successives qu’a connues le pays. Il s’agit donc pour les organisateurs de participer à la consolidation de la paix par la présentation de la Côte d’Ivoire dans sa diversité et son unité culturelle. «Nous partons de l’idée que pour vivre ensemble dans un esprit de bon voisinage, nous devons d’abord nous comprendre les uns les autres. Dans cette démarche, une meilleure compréhension du mode de vie et de l’identité socioculturelle de chacun pourrait être d’un apport appréciable», a fait remarquer la jeune promotrice. Outre une campagne média prévue sur les réseaux sociaux, quatre grandes articulations sont à l’agenda de cette célébration. Notamment, un programme de découverte pour enfants les 13, 14 et 20 février qui enregistrera des sorties en bibliothèque, au musée des civilisations au Plateau et à Cocody-village. Le dernier pan majeur de ce programme sera un diner-gala prévu le 28 février dans la commune de Cocody. Après une première édition jugée satisfaisante en 2020, le trio d’organisateurs espère, à nouveau, relever le défi d’un rendez-vous réussi.
Le 01/02/21 à 17:09
modifié 01/02/21 à 22:24