Renforcement des capacités : Plus de 150 acteurs formés en matière de sécurité avicole

Sirakoné Fadiga, présidente de l’Uadmsaci. (DR)
Sirakoné Fadiga, présidente de l’Uadmsaci. (DR)
Sirakoné Fadiga, présidente de l’Uadmsaci. (DR)

Renforcement des capacités : Plus de 150 acteurs formés en matière de sécurité avicole

Le 02/02/21 à 10:51
modifié 02/02/21 à 10:59
A l’initiative de l’Union des aviculteurs pour le développement et la modernisation du secteur avicole en Côte d’Ivoire (Uadmsaci), s’est tenu, le 30 janvier, un atelier de formation sur le thème de la sécurité et de l’hygiène dans le secteur avicole à l’École de spécialisation en élevage (Ese) de Bingerville.

Ce sont environ 150 acteurs sur plus de 400 membres de l’union qui ont pris part à cette rencontre. A cette occasion, Sirakoné Fadiga, présidente de l’Union, a tenu à situer les enjeux de l’atelier. « La présente formation de renforcement de capacités veut approfondir nos connaissances sur l’importance de l’hygiène dans le secteur avicole. Et comme nous le savons tous, la volaille occupe une place prépondérante dans l’alimentation humaine », a-t-elle expliqué. Avant de relever : « Il nous faut un secteur avicole fort et cela passe par une bonne stratégie d’hygiène des sites de production qui est essentielle dans le souci de mieux servir la population. D’où l’importance de cette formation qui n’est que le premier pas de notre association qui se veut forte pour une aviculture forte ».

Étienne Silué Fatogoma, agronome et formateur, a instruit les auditeurs sur les différents axes où l’hygiène doit être de mise dans le secteur avicole. Il s’agit notamment des travailleurs et visiteurs, des vêtements et outils de travail, des véhicules de livraison et d’approvisionnement. « Le lavage régulier des mains, le nettoyage périodique des fermes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ainsi que la propreté doivent faire partie intégrante de la vie des aviculteurs ». Il a ajouté que « ces derniers doivent mettre les moyens pour assurer l’hygiène et la sécurité sur leurs sites de production. Car l’apparition de microbes, virus, champignons, etc., peut faire perdre des millions de FCfa, dans un laps de temps, à un producteur ».

C’est la raison pour laquelle il a insisté sur l’importance de prendre en compte toutes les mesures de sécurité et d’hygiène en matière de production avicole.

De son côté, Woro Koné, encadreur des éleveurs, a marqué son engagement à continuer à diffuser ces bonnes pratiques auprès des acteurs qu’il supervise.


Le 02/02/21 à 10:51
modifié 02/02/21 à 10:59