San Pedro : les usagers vulnérables sensibilisés au respect des règles de circulation routière
La 22ème semaine nationale de la sécurité routière à San Pedro, organisée du 03 au 10 novembre 2024, a été consacrée à la sensibilisation des piétons, cyclistes, motocyclistes et autres tricyclistes, au respect des règles de circulation routière. Cela, à travers le même thème retenu par le ministère des Transports à la faveur de la 21ème semaine. A savoir : "Protection des usagers vulnérables de la route".
A en croire Aké Franck Innocent, technicien supérieur en transport logistique à la direction régionale de San Pedro, ce thème a été reconduit au regard de l’importance que la protection des usagers vulnérables revêt, face à la récurrence des Accidents sur la voie publique (Avp).
Le commissaire de police Atto Modeste en veut pour preuve 63 accidents de la route enregistrés au mois de septembre. Contre 53 en octobre, avec deux décès dont un cycliste et un piéton, en dépit de la régression du nombre d’accidents.
“Ces victimes sont justement celles qui sont ciblées par notre thème et que nous devons protéger. Quand on dit usagers vulnérables, c’est nous tous. Parce qu'aujourd'hui nous pouvons être au volant d’un véhicule, et demain être piétons. Il faut tout simplement respecter les règles qui régissent la circulation en Côte d'Ivoire pour éviter les accidents”, a déclaré le chef de service adjoint du 1er arrondissement de San Pedro, lors du lancement officiel de cette 22ème semaine nationale de la sécurité routière, à la plateforme des gares routières de San Pedro.
Séance tenante, le commissaire Atto Modeste a conduit une action de la cellule opérationnelle (policiers et gendarmes) qui a consisté à une sensibilisation de proximité de l’ensemble des usagers de la route aux bonnes pratiques routières.
Cette opération a été menée dans le centre-ville, conjointement avec des émissaires du Haut Conseil du Patronat des entreprises du transport routier et l’Ong Agir pour sauver des vies sur la route (Avir). Elle visait essentiellement à promouvoir auprès des piétons, la prudence et l’usage des bandes blanches à la traversée des routes.
Des notions de secourisme portant sur la désincarcération d’une victime et la pose d’un garrot ont, par ailleurs, été enseignées par le lieutenant Yao Etienne du centre régional de l’Office national de la protection civile (Onpc).
Selon lui, ces deux pratiques ne sont réservées qu’aux pompiers ou à un médecin ou un agent de santé formé à cet effet. Ajoutant qu’en attendant l’arrivée de ces professionnels sur les lieux, il est vivement déconseillé, voire interdit à un civil d’extraire une victime d’un véhicule (désincarcération) ou de mettre en place un garrot. Sauf en cas de risque d’incendie de la voiture pour ce qui est de la désincarcération. Ou au cas où il y a écrasement ou amputation de membre de la victime, en ce qui concerne le garrot.