Idriss Deby
Tchad: Idriss Déby, candidat à l’élection présidentielle
Au pouvoir depuis 30 ans, le chef de l'État tchadien, Idriss Déby Itno, a été investi, samedi, par son parti, candidat à l'élection présidentielle du 11 avril, pour laquelle il fait figure de grand favori. Agé de 68 ans, il dirige le Tchad, soutenu par la communauté internationale, qui voit en lui un allié essentiel dans la lutte contre les jihadistes et un élément stabilisateur dans la région, alors que son pays est entouré d'États aussi faillis que la Libye, la Centrafrique ou le Soudan.
L'armée tchadienne fournit aux Casques bleus de l'ONU au Mali l'un de leurs principaux contingents et passe pour la plus aguerrie des participants à la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad). "Si l'émotion d'être investi candidat à une élection présidentielle est toujours forte, celle que je ressens aujourd'hui a une portée plus grandiose", a déclaré Idriss Déby Itno, devant les militants de son parti, le Mouvement patriotique du salut (MPS).
«Permettez-moi, mes frères et sœurs, de vous dire que c'est après une mûre et profonde introspection, que j'ai décidé de répondre favorablement à cet appel, cet appel du peuple », a-t-il poursuivi, après été désigné candidat par acclamation par les membres de son parti. (...)
Durant son discours d'investiture, il a déclaré vouloir "endiguer le terrorisme et l'insécurité en vue de permettre à notre pays de poursuivre sa marche sur la voie de l'émergence".
Face à lui, douze responsables de partis politiques de l'opposition ont scellé mardi "une alliance électorale" pour présenter un candidat unique à l'élection présidentielle.
Arrivé au pouvoir par les armes en 1990 en renversant Hissène Habré, avec le soutien de la France, Idriss Déby est élu président à la suite de la première élection pluraliste en 1996 en recueillant 69 % des voix au second tour. Il a été réélu depuis toujours au premier tour.
«Il ne s'agit ni d'une fusion, ni d'un regroupement de partis, ni d'une coalition de partis, mais d'une alliance électorale dénommée Alliance Victoire. En adhérant à ce manifeste, chaque parti signataire renonce à présenter à titre individuel un candidat à la présidentielle », ont déclaré les douze signataires, parmi lesquels Saleh Kebzabo et Mahamat Ahmat Alabo, deux ténors de l'opposition. Saleh Kebzabo était arrivé en deuxième position de l'élection présidentielle en 2016, recueillant 12,8 % des voix.
FRANCE 24
«Permettez-moi, mes frères et sœurs, de vous dire que c'est après une mûre et profonde introspection, que j'ai décidé de répondre favorablement à cet appel, cet appel du peuple », a-t-il poursuivi, après été désigné candidat par acclamation par les membres de son parti. (...)
Durant son discours d'investiture, il a déclaré vouloir "endiguer le terrorisme et l'insécurité en vue de permettre à notre pays de poursuivre sa marche sur la voie de l'émergence".
Face à lui, douze responsables de partis politiques de l'opposition ont scellé mardi "une alliance électorale" pour présenter un candidat unique à l'élection présidentielle.
Arrivé au pouvoir par les armes en 1990 en renversant Hissène Habré, avec le soutien de la France, Idriss Déby est élu président à la suite de la première élection pluraliste en 1996 en recueillant 69 % des voix au second tour. Il a été réélu depuis toujours au premier tour.
«Il ne s'agit ni d'une fusion, ni d'un regroupement de partis, ni d'une coalition de partis, mais d'une alliance électorale dénommée Alliance Victoire. En adhérant à ce manifeste, chaque parti signataire renonce à présenter à titre individuel un candidat à la présidentielle », ont déclaré les douze signataires, parmi lesquels Saleh Kebzabo et Mahamat Ahmat Alabo, deux ténors de l'opposition. Saleh Kebzabo était arrivé en deuxième position de l'élection présidentielle en 2016, recueillant 12,8 % des voix.
FRANCE 24