Visite de l'usine après la coupure du ruban symbolique.
Filière anacarde: Inauguration d'une usine de transformation de la noix de cajou à Béoumi
Tout en traduisant sa gratitude au directeur général de cette entreprise pour l’avoir choisi comme parrain, Ali Cissé a, au nom de son mandant, remercié chaleureusement Sidi Touré pour son soutien à la réalisation d’un tel ouvrage qui va contribuer à la réduction du chômage. C’est pourquoi il a eu une adresse toute particulière à l’endroit de la population et singulièrement des jeunes. « Jeunesse de Béoumi, c’est un outil de développement qui a été réalisé pour votre bonheur. Le parrain vous demande d’en prendre soin. Le promoteur et ses partenaires ont fait leur part. Jeunesse de Béoumi appropriez-vous cette réalisation pour qu’elle dure dans le temps et continue d’employer des générations de jeunes », a conseillé le représentant du parrain.
Pour sa part, Dr Adama Coulibaly a dit toute sa fierté et sa joie de voir Béoumi abriter une telle usine. « Pour le coton et le cajou, les usines se créent dans les zones de production. C’est un gros avantage qui permet de stabiliser les populations afin qu’elles échappent à l’exode rural vers les grandes villes comme Abidjan », a-t-il salué. Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde s'est félicité du fait que seulement après un an d’existence, cette entreprise qui fait ses premiers pas dans la transformation de la noix de cajou voit ses produits vendus dans les grandes surfaces commerciales de la Côte d’Ivoire et mieux sur les terrains concurrentiels comme ceux des États-Unis, d’Europe, etc. « Quand nous voyons des produits made in Béoumi aux Usa, en Europe et ailleurs dans le monde, vous ne pouvez pas imaginer notre fierté. Ainsi, vous participez au rayonnement de la Côte d’Ivoire à travers le monde », a-t-il commenté.
Auparavant, Tahirou Sanogo, promoteur de cette entreprise, a révélé qu’il tire sa fierté, au-delà, d’avoir pu réaliser cette entreprise sur sa terre natale, de pouvoir embaucher 350 personnes pour une masse salariale mensuelle de 25 millions de FCfa. « Il y a quatre ans que nous avons décidé de porter cette entreprise. Aujourd’hui, nous sommes à un investissement de 400 millions de FCfa », a-t-il révélé.