Cacaoculture : Le projet bio-fabrique pour booster la production lancé à Abidjan

Les parties prenantes à la durabilité de la cacaoculture heureux de prendre part à l’atelier de lancement (DR)
Les parties prenantes à la durabilité de la cacaoculture heureux de prendre part à l’atelier de lancement (DR)
Les parties prenantes à la durabilité de la cacaoculture heureux de prendre part à l’atelier de lancement (DR)

Cacaoculture : Le projet bio-fabrique pour booster la production lancé à Abidjan

Le 08/02/21 à 16:44
modifié 08/02/21 à 17:08
La salle de conférence d’Inades-formation sis à Cocody a abrité un atelier de lancement officiel du projet bio-fabrique, le lundi 8 février 2021.

En présence des responsables de structures de mise en œuvre, des partenaires techniques et financiers, des représentants du ministère de l’agriculture et de celui de l’environnement, des principaux bénéficiaires du projet, des organismes de certification, des organisations de producteurs de cacao biologiques et des ong intervenant dans la cacaoculture biologiques.

Cet atelier a pour objectif de créer un cadre d’échanges et de partages sur le processus de la mise en œuvre du projet, avec l’application de toutes les parties prenantes, et la sensibilisation des acteurs sur tous les aspects dudit projet.

Caroline Piquet, chef de mission à l’agence française de développement en Côte d’Ivoire, qui finance entièrement le projet bio-fabrique, a indiqué que son organisme est au cœur du sujet. « Si la Côte d’Ivoire veut garder sa première place de producteur mondial de Cote d’Ivoire, il faut l’appliquer. Nous mettons notre volonté de vous accompagner sur ce terrain en termes de financement et d’appui technique », a-t-elle indiqué.

Et de dévoiler : « Vous le savez, je ne dévoile rien. Il y a une troisième phase de CDD (Contrat de désendettement et développement) qui se prépare. Il y a juste de petit contretemps du fait de l’épidémie qui retarde son émission. Mais le premier semestre de 2021 va être pour la Côte d’Ivoire l’épreuve de négociation pour ce 3e CDD pour un montant encore assez important. Je pense qu’il y aura une large place pour l’agriculture ».

Eboua Jacques, sous-directeur des cultures pérennes à la direction des cultures de rente, représentant du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) a remercié les différents acteurs qui ont permis la mise en œuvre dudit projet qu’il juge important pour la Côte d’Ivoire.

« Ces projets de recherche et de développement sont importants. Celui-ci qui met à la disposition des producteurs de l’engrais qui n’a pas d’impact sur l’environnement et à moindre cout est à saluer. Il est bénéfique dans la production de notre cacao. Ce projet est porteur pour nous afin de maintenir notre rang de premier producteur mondial de cacao tout en intégrant tout ce qui est agroécologie », s’est-il félicité

Ce projet bio-fabrique vise à renforcer les capacités techniques des producteurs et techniciens ivoiriens en matière de production durable du cacao grâce à l’application d’intrants biologiques et d’itinéraires techniques agroécologiques développés à partir des bio-fabriques.

Fiancé essentiellement par l’agence française de développement (Afd), à hauteur de près de 200 millions de Fcfa va durer presque trois ans. Il sera exécuté par un consortium composé de coopératives Sceb et Camayé, Inades-formation avec l’appui technique des partenaires Ethiquable, Avsf et l’Ird.


Le 08/02/21 à 16:44
modifié 08/02/21 à 17:08