Covid-19/Flambée des prix pour les plus pauvres: La Banque mondiale fait des propositions
En 2020, selon la Banque Mondiale, la Covid-19 a mis en péril la sécurité économique, sanitaire et alimentaire de millions de personnes, et précipité près de 150 millions d’autres dans l’extrême pauvreté. Si les conséquences sanitaires et économiques de la pandémie sont effroyables, l’aggravation de la faim en est l’une des manifestations les plus tangibles, fait remarquer l’institution.
Pour elle, les pertes de revenus se traduisent par moins d’argent dans les poches pour acheter de la nourriture, tandis que les perturbations des marchés et des approvisionnements en raison des restrictions à la liberté de circuler entrainent des pénuries et un renchérissement des prix au niveau local, particulièrement de denrées périssables.
Lire aussi: La crise COVID-19 alimente la flambée des prix alimentaires pour les plus pauvres au monde
Pour ce faire, elle propose des priorités pour mettre les pauvres à l’abri. Pour elle, la première doit consister à assurer la libre circulation des produits alimentaires. Pour éviter des pénuries artificielles et des flambées de prix, les aliments et d’autres produits essentiels doivent circuler aussi librement que possible d’une frontière à l’autre.
La deuxième doit consister à renforcer les dispositifs de protection sociale. À court terme, ceux-ci permettront aux familles de se prémunir face aux crises sanitaires et économiques.
La troisième priorité va consister à renforcer la prévention et la préparation. Les systèmes alimentaires mondiaux ont subi de multiples chocs en 2020, des répercussions économiques de la pandémie sur les producteurs et les consommateurs à l’invasion de criquets pèlerins et aux aléas météorologiques.
Face donc à cet état de fait, il faut selon l’institution financière internationale, mettre l’accent sur la sécurité alimentaire qui permettrait de corriger une injustice fondamentale. Car, à l’en croire, près d’une personne sur 10 souffre de faim chronique dans une ère de gaspillage et d’abondance de nourriture.
La deuxième doit consister à renforcer les dispositifs de protection sociale. À court terme, ceux-ci permettront aux familles de se prémunir face aux crises sanitaires et économiques.
La troisième priorité va consister à renforcer la prévention et la préparation. Les systèmes alimentaires mondiaux ont subi de multiples chocs en 2020, des répercussions économiques de la pandémie sur les producteurs et les consommateurs à l’invasion de criquets pèlerins et aux aléas météorologiques.
Face donc à cet état de fait, il faut selon l’institution financière internationale, mettre l’accent sur la sécurité alimentaire qui permettrait de corriger une injustice fondamentale. Car, à l’en croire, près d’une personne sur 10 souffre de faim chronique dans une ère de gaspillage et d’abondance de nourriture.