Bouaké/Protection de l’enfant : Le procureur de la République explique les missions du SPJEJ

Braman Koné, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké. (DR)
Braman Koné, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké. (DR)
Braman Koné, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké. (DR)

Bouaké/Protection de l’enfant : Le procureur de la République explique les missions du SPJEJ

Le 12/02/21 à 16:41
modifié 12/02/21 à 16:50
Le Service de la protection judiciaire de l’enfant et de la jeunesse (Spjej) est méconnu des justiciables. C’est dans le but de faire connaître ce service spécialisé de la justice que Braman Koné, procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, a organisé le mercredi 10 février 2021, à la salle de mariage de la mairie de Bouaké, une rencontre avec la population.

Le procureur de la République Braman Koné a, d’entrée, fait savoir à la population que cette rencontre avait pour but de vulgariser et promouvoir le Spjej. Et d’insister sur le fait que la politique du ministère de la Justice, à travers ce service, est avant tout de protéger l’enfant, un être fragile. « La justice n’est pas seulement là pour sanctionner. Mais, elle a aussi un devoir d’informer et de sensibiliser les justiciables », a-t-il souligné.

A l’en croire, l’Etat de Côte de Côte d’Ivoire a décidé de mettre en place une politique nationale de protection de l’enfant et de la jeunesse. Et cette mise en place a été confiée au ministère de la Justice et des droits de l’homme. « Dans cette mise en œuvre, le ministère a créé la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la délinquance », a-t-il révélé.

« Des missions ont été assignées à cette direction. Et en exécution de cette mission, les agents qui travaillent dans ce service, doivent réunir tous les éléments nécessaires et les mettre à la disposition du procureur de la République et du juge des enfants pour qu’ils puissent prendre les décisions en toute sérénité. Tout en prenant en compte l’intérêt supérieur de l’enfant », a dit Braman Koné. Il a précisé que ce sont les enfants qui ont commis des infractions au regard de la loi pénale, des enfants victimes et ceux en danger qui sont pris en compte par ce service.

Véronique Djava Adingra, présidente du Spjej, après avoir présenté les activités menées par son service, a sollicité un accompagnement des parents qui lui permettra de réussir les missions à lui assignées.

Notons que le Spjej a vu le jour le 25 décembre 2015.


Le 12/02/21 à 16:41
modifié 12/02/21 à 16:50