Amener les coopératives à ne pas cultiver le cacao dans les forêts classées, instruire les paysans sur les risques qu'ils encourent s'ils s'obstinent à violer les espaces protégés pour y sortir du cacao ; enseigner les masses paysannes sur le nouveau code forestier qui concourt à la préservation des essences rares. C’est ce qui explique la tournée théâtrale entreprise par Alma Production du réalisateur et metteur en scène, Luis Marquez.

L'apothéose de cette tournée a eu lieu le 8 février, à Liably, village situé dans le département de Guiglo. Une initiative de deux multinationales intervenant dans le négoce du cacao.

La déforestation, selon lui, est un méfait lié à la violation de forêts classées pour la création de champs de cacao ainsi que la méconnaissance du nouveau code forestier par les exploitants agricoles. "Il faut que les gens comprennent que la forêt classée du Cavally est un enjeu majeur. Vu les changements climatiques, il faut la protéger", a indiqué Luis Marquez.

Pour Oumar Daouda, président de la coopérative agricole Ereb de Zagné, "cette campagne va permettre à nombre de planteurs de comprendre beaucoup de choses. Nous sommes heureux. Nous allons nous impliquer pour maîtriser les nouvelles techniques culturales et rendre compétitif le cacao ivoirien".