Législatives du 6 mars: Le député de Lakota dénonce des propos identitaires de la part de ses adversaires

Abdoulaye Kouyaté, candidat du RHDP pour les législatives du 6 mars, à Lakota. (DR)
Abdoulaye Kouyaté, candidat du RHDP pour les législatives du 6 mars, à Lakota. (DR)
Abdoulaye Kouyaté, candidat du RHDP pour les législatives du 6 mars, à Lakota. (DR)

Législatives du 6 mars: Le député de Lakota dénonce des propos identitaires de la part de ses adversaires

Le 22/02/21 à 12:48
modifié 22/02/21 à 14:21
Kouyaté Abdoulaye, député de Lakota et candidat à sa propre succession, n’est pas content. Il se dit victime d’attaques à caractère identitaire et tribal de la part de ses adversaires. En particulier, du camp Lida Kouassi Moïse.

Dans une interview accordée ce week-end, à la presse, il a dénoncé cette pratique qui n’est pas de nature à créer la paix et la cohésion dans la localité. « Les gens veulent nous entraîner sur un terrain qui n’est pas notre culture politique. On sait comment ces propos identitaires ont fait du mal à notre pays. Et, nous ne nous inscrivons pas dans cette ligne », a-t-il fustigé.


Kouyaté Abdoulaye estime que cette mentalité est l’expression d’un « sous-développement mental, intellectuel, psychologique et même moral ». Il estime qu’il y a des choses qu’un cadre qui a occupé une haute fonction d’Etat, ne doit pas se permettre.

« Il est regrettable de réduire la politique au seul côté purement tribal. Au contraire, on doit avoir une vision républicaine de la gestion des choses. Un député qui est élu, même dans une circonscription, devient le député de la Nation. Autant je suis député aujourd’hui, je peux aller expliquer les projets et les lois à ma population de Lakota, autant je peux expliquer ces mêmes lois à toute la Nation. Donc il faut avoir un esprit républicain. Moi, ce n’est pas ma culture, et d’ailleurs je ne réponds pas à ces propos tribalistes », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « A Lakota, nous formons une famille. Il y a un brassage depuis des siècles entre toutes les populations locales. Donc, il ne saurait y avoir de classifications de personnes, non ! Dans les lois ivoiriennes, une fois que vous êtes Ivoirien, vous êtes libre d’aller où vous voulez. Cela ne m’inquiète donc pas parce que les populations n’adhèrent pas à ce jeu politique. Nous ne partageons pas ce langage tribaliste, cela ne colle pas avec la composition de la population de Lakota. Il n’y a pas une seule famille à Lakota où nous n’avons pas de neveu Dida, ou nous n’avons pas de neveu allochtone, cela n’existe pas ».

Cela dit, le candidat sortant se dit optimiste. « J’ai un grand atout. C’est le bilan du Président de la République de 2011 à 2021. Lakota a bénéficié de ce bilan-là. Dans le domaine de l’éducation nationale, il y a au moins 40 écoles qui ont été construites dans le département de Lakota. Que ce soit dans la sous-préfecture de Lakota, celle de Goudoukou, Zikisso et même de Gnambézaria », a-t-il noté.

A l’en croire, il y a une école primaire en construction à Zokolilié. « Aujourd’hui, il y a la programmation de construction de 12 collèges de proximité dans tout le département. Il y a la rénovation de l’hôpital général qui a coûté plus de 300 millions de FCfa. Il y a la table d’anesthésie que j’ai contribuée à faire venir à Lakota parce que pendant l’accouchement des femmes, le temps de les faire partir à Divo ou à Gagnoa même à Abidjan beaucoup d’elles mourraient en cours de route. Aujourd’hui, il n’y a plus ce problème à Lakota », a-t-il poursuivi.

Le candidat Kouyaté Abdoulaye compte, en outre, offrir dans les prochains jours deux autres ambulances, dans sa localité. « Cela fera un total de quatre ambulances que nous envoyons à Lakota. Moussadougou a été électrifié dans le canton Tigrou. Au niveau de l’insertion des jeunes, il y a plus de 6000 jeunes qui sont insérés professionnellement. Les populations auront à faire une comparaison entre la gestion de 2000 à 2010 et celle de 2011 à 2021 », a-t-il lancé.


Le 22/02/21 à 12:48
modifié 22/02/21 à 14:21