
Politique : La participation des jeunes au cœur des échanges
De nombreuses associations et des partis politiques ont pris part à ces échanges.
Désirée Deneo, analyste politique, secrétaire générale de la Ligue ivoirienne des droits des femmes, a exposé sur le sous-thème : « L’environnement politique ivoirien est-il favorable à la participation des jeunes ? »
Dans son intervention, Mme Deneo a indiqué que la jeunesse représente 67% de la population ivoirienne. Les jeunes, déclare-t-elle, se sont toujours intéressés à la politique même s’ils n’étaient pas présents sur la scène.
Pour elle, l’environnement politique est un peu hostile à la participation des jeunes. Elle a ajouté que le contexte socio-politique infantilise en permanence les jeunes. Selon Désirée Deneo, il y a une absence d’audace des jeunes. Mais malgré tous ces facteurs, elle reste optimiste car le pays dispose d’un environnement favorable à l’éclosion des jeunes en politique. Elle appelle à ne pas désespérer parce qu'il y a des raisons de croire en la politique ivoirienne.
Quant au deuxième panéliste, Arthur Banga, enseignant-chercheur, qui se prononçait sur le sous-thème : « L’importance de la participation citoyenne dans un processus démocratique : cas des législatifs ». Il a invité les jeunes à se former. Soulignant que la participation citoyenne est fondamentale pour la construction de la démocratie et pour faire progresser la nation. Cette participation, fait-il remarquer, doit avoir pour moteur la jeunesse. C’est un privilège historique. Sans elle, il n’y a pas de démocratie, de vitalité..., a-t-il affirmé.

Pour terminer, il a exhorté les jeunes à participer aux élections législatives car, prévient-il, ne pas participer c’est décider de ne pas voter directement ou indirectement. Toujours à l’attention des jeunes, il a expliqué qu’à travers leur participation citoyenne, ils peuvent influencer des choix en s’engageant sur des questions sociales, politiques, économiques, etc.
Kielé Yao de Lider, dans sa contribution, a souligné que la jeunesse peut aussi impacter les décisions. Pour lui, il faut assurer sa liberté.
Pour Loa Emmanuel, 2e vice-président de la Jfpi, la jeunesse a besoin de se former pour être compétitive. Le complexe d’infériorité et le manque d’audace sont des freins. C’est pourquoi il appelle à plus de confiance en soi pour pouvoir développer ses potentialités.