Elections en Côte d’Ivoire : L’importance de la sociologie dans le règlement des crises démontrée

Jude Gouantouheu (au pupitre), président de l’Association universitaire de sociologie et des sciences du politique. (DR)
Jude Gouantouheu (au pupitre), président de l’Association universitaire de sociologie et des sciences du politique. (DR)
Jude Gouantouheu (au pupitre), président de l’Association universitaire de sociologie et des sciences du politique. (DR)

Elections en Côte d’Ivoire : L’importance de la sociologie dans le règlement des crises démontrée

« Pourquoi depuis plus de deux décennies, les échéances électorales en Côte d’Ivoire s’accompagnent constamment de contestations et de violences politiques malgré les démarches de sensibilisation, les discours d’apaisement et les divers codes de bonne conduite signés par les concurrents lors des phases préélectorales ? Comment restaurer la cohésion sociale entre les Ivoiriens et renforcer le sentiment d’unité nationale ? Quelle est la situation de l’éducation en Côte d’Ivoire aujourd’hui ? Comment expliquer la lente décroissance du taux de chômage en Côte d’Ivoire depuis plus d’une décennie en dépit des importantes ressources économiques dont dispose le pays ? (...) », s’interroge Jude Gouantouheu, président de l’Association universitaire de sociologie et des sciences du politique (Auspo).

C’était à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement de son Plan d’action 2021-2023 dénommé « Colpa 2021 » le 20 février 2021, au Centre de recherche et d’action pour la paix (Cerap), à Abidjan-Cocody.

La photo de famille pour immortaliser la cérémonie. (DR)
La photo de famille pour immortaliser la cérémonie. (DR)



Selon lui, tous ces questionnements exigent l’expertise de la sociologie. « À l’instar des autres disciplines, la Côte d’Ivoire a nécessairement besoin de la sociologie et des sciences du politique pour l’aider à comprendre et adresser durablement des solutions à ses problématiques. Et ce, au regard des nombreux défis auxquels elle fait face : la stabilité politique, l’éducation, en particulier l’éducation politique, l’emploi, la gouvernance, la cohésion sociale », a-t-il soutenu.

Justifiant sa position, le président de l’Auspo explique que si l’occident est prisé aujourd’hui en matière de développement économique et social, c’est aussi en partie grâce aux contributions des sciences sociales, en particulier la sociologie et les sciences du politique.

Pour M. Gouantouheu, c’est donc pour tenter d’apporter des réponses à toutes ces questions sociales que l’Association universitaire de sociologie et des sciences du politique (Auspo) est née.

Créée en 2013, l’Auspo s’est très vite imposée comme une nécessité. Elle s’est donnée pour mission de former les étudiants de sociologie et disciplines voisines en leur donnant des rudiments scientifiques pour leur permettre de mieux se vendre sur le marché du travail devenu compétitif.

Info : une correspondance particulière