Manipulation des marchandises dangereuses transportées en vrac : Les Ports du Golfe de Guinée renforcent leurs capacités

Les participants au séminaire proviennent de divers Etats du Golfe de Guinée. (Photo DR)
Les participants au séminaire proviennent de divers Etats du Golfe de Guinée. (Photo DR)
Les participants au séminaire proviennent de divers Etats du Golfe de Guinée. (Photo DR)

Manipulation des marchandises dangereuses transportées en vrac : Les Ports du Golfe de Guinée renforcent leurs capacités

Le 11/11/24 à 18:41
modifié 11/11/24 à 18:56
L'Institut de Sécurité Maritime Interrégionale (Ismi) de l'Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (Arstm) a organisé, du 04 au 08 Novembre 2024, dans ses locaux à Yopougon, un stage de formation sur « la manipulation des marchandises dangereuses transportées en vrac : niveau1». Financé par l’Office Fédéral Allemand des Affaires Etrangères (Gffo), cette session de formation vise à renforcer les capacités des agents des Ports du Golfe de Guinée sur les outils essentiels pour une gestion sûre et efficace des marchandises dangereuses.

De façon concrète, il s’agit de d’instruire les participants sur les outils réglementaires et techniques visant à faciliter les opérations de chargement, d’arrimage, d’expédition et de déchargement en toute sécurité des cargaisons solides en vrac, conformément au Recueil Maritime International de Cargaisons Solides en vrac (Recueil Imsbc) et autres standards internationaux. La formation a réuni 25 participants issus de différentes compagnies de manutention des Etats du Golfe e Guinée, ainsi que des autorités portuaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

A la cérémonie d’ouverture, le Directeur de l’Ismi, Lt-Colonel Abé Aké Lazare, a souligné que cette formation est la cinquième du genre sur le sujet en l’espace de onze mois.

Elle s’inscrit dans le cadre du projet Safe Port consacré à la sécurité et à la sûreté portuaires. Exécutée par l’Ismi et piloté par l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (Unitar), le projet Safe Port est financé par le Gouvernement allemand. Selon lui, les activités liées au transport, au stockage et à la manutention des marchandises transportées en vrac sont encore sujet à beaucoup de lacunes. Les terminaux polyvalents, minéraliers et céréaliers notamment, rencontrent toujours des difficultés quant à leur sécurité.

En conséquence, certains ports présentent des risques industriels élevés, tels que la pollution, les explosions et incendies. Leurs effets peuvent même être plus dévastatrices pour le port et les populations environnantes qu’une attaque malveillante. C’est pourquoi, l’Organisation Maritime Internationale (Omi) a consacré un pan important de la Convention Internationale de 1974 pour la Sauvegarde de la Vie Humaine en Mer (Convention Solas) à la question du transport des marchandises dangereuses.

Elle a ensuite adopté respectivement le Code International des Marchandises Dangereuses (Code Imdg) ainsi que le Code maritime international des cargaisons solides en vrac (Code Imsbc), à l’effet de règlementer de manière efficiente ces deux types de matières dangereuses. « L’objet de ce stage est d’amener les participants à maîtriser la réglementation, les techniques et outils de manipulation des marchandises dangereuses transportées en vrac en zone portuaire, conformément aux standards de l’Omi », a-t-il soutenu.


Le 11/11/24 à 18:41
modifié 11/11/24 à 18:56