
Taekwondo (décès) : L'hommage de la Fitkd et la gendarmerie à grand Me Wallace
A cette occasion, le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, lui a décerné, à titre posthume, la médaille de Chevalier de l’Ordre national. Les insignes ont été remises séance tenante à sa famille.

La Fédération ivoirienne, à travers son président, a fait de même en remettant un dobock (tenue de combat) doré, à la famille. Que d’émotions sur la place d’armes de l’école ! L’idée de savoir que c’est dans cette école supérieure de gendarmerie que la Fédération ivoirienne de taekwondo a vu le jour, dans les années 1970. A l’époque où le général Ouassénan était le patron de cette auguste école, a donné plus de sens à la cérémonie que l’on a voulu un peu sobre, à cause de la pandémie de Covid-19.
Justement, c’est à cette période que Me Wallace a intégré le corps des gendarmes (1972), où il a fait ses armes en tant qu’athlète, mais surtout en qualité d’entraîneur formateur. Et ce, jusqu’en 2005, date à laquelle il a été autorisé à faire valoir ses droits à la retraite. « Un grand maître ne meurt pas. Il disparaît », a rappelé Me Alexandre M’Bahia, président de la section taekwondo de la Société omnisports de l’armée (Soa).
Le président Bamba Cheick Daniel, à son tour, est venu accentuer les faits d’armes du défunt. Quand le général Alexandre Apalo a rompu le protocole pour faire un témoignage et dire des remerciements à l’endroit du défunt. « Grand maître, le sport que tu nous as enseigné, a renforcé notre éducation primaire. Cela nous a appris à nous battre dans la vie », a-t-il dit.
Juste après, un véhicule des pompes funèbres est venu chercher la dépouille pour la prière mortuaire avant l’ultime séparation, au cimetière de Williamsville. Adieu, maître. Repose en paix.