Prétendue découverte d’une bombe : Rien qu’une rumeur… Ce qui s’est passé mardi, au Plateau

La cité administrative a été désertée, mardi, par ses occupants à la suite d'une fausse alerte.
(DR)
La cité administrative a été désertée, mardi, par ses occupants à la suite d'une fausse alerte. (DR)
La cité administrative a été désertée, mardi, par ses occupants à la suite d'une fausse alerte. (DR)

Prétendue découverte d’une bombe : Rien qu’une rumeur… Ce qui s’est passé mardi, au Plateau

Le 09/03/21 à 19:30
modifié 10/03/21 à 11:37
Une folle rumeur s’est emparée le mardi 9 mars, aux environs de 14h, de la cité administrative, au Plateau. Créant du coup, la panique et obligeant les fonctionnaires et autres agents en service dans ladite cité à quitter précipitamment leurs bureaux.

En effet, la rumeur faisait état de la présence d’une bombe dans l’une des tours. Précisément à la Tour D. L’information était tellement persistante que la Police et la Gendarmerie ont dû déployer un fort contingent sur les lieux pour fouiller les immeubles.

Les fouilles minutieuses qu’elles ont effectuées, sont restées infructueuses. Il n’y avait rien de grave. Toutefois, la cité administrative est restée sous haute surveillance policière toute la soirée.

L'origine de la rumeur...

Selon les vigiles trouvés sur place, tout est parti d’un coup de fil qu’une dame, en fonction au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, aurait reçu d’une tierce personne.

« Selon la dame en question, un anonyme l’a appelé pour se plaindre du fait qu’il aurait déposé un courrier au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme depuis des années, et que ce courrier serait resté sans suite. Il aurait ensuite proféré des menaces. Il aurait menacé la dame de faire exploser, un jour, une des tours », rapporte un vigile.

La dame aurait alors informé ses collègues qui, à leur tour, auraient informé leurs amis. Ainsi de suite, jusqu’à ce que, comme une traînée de poudre, l’information prenne toute la cité administrative.

Les travailleurs de la cité administrative, en particulier ceux de la tour D, n’en demandaient pas mieux pour déserter les lieux.

A notre passage à 18 h, la Police et la Gendarmerie poursuivaient les fouilles au sous-sol de la cité administrative.


Le 09/03/21 à 19:30
modifié 10/03/21 à 11:37