Jeux olympiques Tokyo 2021 : Comment les taekwondo-in ivoiriens se préparent
Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 qui auront lieu du 23 juillet au 8 août 2021 sont inscrits en bonne place sur l’agenda de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd).
Son secrétaire général, Siaka Anzoumana connu sous le pseudonyme de Me Anz, l’a clairement signifié lors de la conférence de presse de rentrée sportive le 20 février, au siège de la fédération. Il est vrai que la fédération dit avoir besoin de 60 millions de Fcfa pour faire une bonne préparation, mais elle n’a pas attendu que le Comité national olympique (Cno) ou le ministère des Sports lui donnent les moyens pour commencer à travailler.
« Depuis l’année dernière, nous travaillons sous la houlette de nos coachs. Mais là, depuis le 15 février, nous sommes passés à l’étape de la mise au vert », confie Aminata Traoré Charlène (+73 kg), deuxième femme qui défendra les couleurs ivoiriennes, avec Marie-Christelle Ruth Gbagbi, dans la capitale japonaise.
Ruth Gbagbi et Cissé Cheick Sallah Junior qui se préparent en Espagne, ne sont pas du regroupement d’Abidjan. « Je suis avec Seydou Gbané et nous travaillons avec le coach Jérôme Essapa », poursuit la médaillé d’or des derniers Jeux africains à Rabat.
Retirés dans un complexe hôtelier dans la commune de Cocody, l’équipe encadrée par un kinésithérapeute est en pleine concentration. Seydou Gbané (80 Kg) est soumis à des exercices de technique et de cardio. Tandis que les activités de Charlène Traoré sont essentiellement axées sur le développement des capacités physiques. Et ce, tous les jours de 7h à 9h. De 9h à 17 h, Charlène Traoré, qui est étudiante en Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), est autorisée à aller au cours.
« Vous ne pouvez pas comprendre combien il est bon de savoir que vous rêvez à quelque chose et qu’il y a des personnes qui donnent tout pour que vous atteigniez votre but. En tout se passe très bien, nous sommes très bien logés, franchement on ne manque de rien », rassure l’athlète qui voit ses forces se décupler à l’approche de l’échéance.
Une grande première pour la jeune étudiante dont l’éclosion du talent a véritablement eu lieu lors des jeux africains de la jeunesse à Alger, en 2017. Si tout se passe comme prévu, Gbané et Traoré s'envoleront pour l'Europe pour se frotter à d'autres champions avant de rallier le Japon. En tout cas, la direction technique nationale qui ne laisse rien au passage pour présenter des athlètes fin prêts le jour J à Tokyo, a concocté un plan de préparation qui va crescendo.
« Nos priorités, ce sont les JO. Il nous faut permettre à nos athlètes d’avoir une très bonne préparation pour mieux aborder les JO. Nous allons approcher les responsables de l’Injs pour avoir une mise à disponibilité pour qu’ils commencent la dernière ligne droite des préparations », confiait le secrétaire général de la Fitkd, Me Anz, qui précise que la mise au vert de l’équipe durera cinq mois. « C’est coûteux. Il faut que l’État commence à jouer sa partition, ainsi que le Cno », a souhaité Me Anz.
« Depuis l’année dernière, nous travaillons sous la houlette de nos coachs. Mais là, depuis le 15 février, nous sommes passés à l’étape de la mise au vert », confie Aminata Traoré Charlène (+73 kg), deuxième femme qui défendra les couleurs ivoiriennes, avec Marie-Christelle Ruth Gbagbi, dans la capitale japonaise.
Ruth Gbagbi et Cissé Cheick Sallah Junior qui se préparent en Espagne, ne sont pas du regroupement d’Abidjan. « Je suis avec Seydou Gbané et nous travaillons avec le coach Jérôme Essapa », poursuit la médaillé d’or des derniers Jeux africains à Rabat.
Retirés dans un complexe hôtelier dans la commune de Cocody, l’équipe encadrée par un kinésithérapeute est en pleine concentration. Seydou Gbané (80 Kg) est soumis à des exercices de technique et de cardio. Tandis que les activités de Charlène Traoré sont essentiellement axées sur le développement des capacités physiques. Et ce, tous les jours de 7h à 9h. De 9h à 17 h, Charlène Traoré, qui est étudiante en Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), est autorisée à aller au cours.
« Vous ne pouvez pas comprendre combien il est bon de savoir que vous rêvez à quelque chose et qu’il y a des personnes qui donnent tout pour que vous atteigniez votre but. En tout se passe très bien, nous sommes très bien logés, franchement on ne manque de rien », rassure l’athlète qui voit ses forces se décupler à l’approche de l’échéance.
Une grande première pour la jeune étudiante dont l’éclosion du talent a véritablement eu lieu lors des jeux africains de la jeunesse à Alger, en 2017. Si tout se passe comme prévu, Gbané et Traoré s'envoleront pour l'Europe pour se frotter à d'autres champions avant de rallier le Japon. En tout cas, la direction technique nationale qui ne laisse rien au passage pour présenter des athlètes fin prêts le jour J à Tokyo, a concocté un plan de préparation qui va crescendo.
« Nos priorités, ce sont les JO. Il nous faut permettre à nos athlètes d’avoir une très bonne préparation pour mieux aborder les JO. Nous allons approcher les responsables de l’Injs pour avoir une mise à disponibilité pour qu’ils commencent la dernière ligne droite des préparations », confiait le secrétaire général de la Fitkd, Me Anz, qui précise que la mise au vert de l’équipe durera cinq mois. « C’est coûteux. Il faut que l’État commence à jouer sa partition, ainsi que le Cno », a souhaité Me Anz.