Sortie d’album : Jah Light annonce ‘’Almighty Zion Keepers’’

Jah Light
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Sortie d’album : Jah Light annonce ‘’Almighty Zion Keepers’’

Les reprises magistrales de Bob Marley ont établi la réputation de Jah Light dans le milieu du reggae en Côte d’Ivoire. Il a assuré des spectacles hauts en couleur dans la sous-région mais aussi dans les temples de reggae d'Abidjan.

Les reggaephiles de Menekré, de Jamaïca, de Kingston, du Parker Place, du Pam’s, et bien d’autres espaces ne tarissent pas d’éloges sur les qualités artistiques et vocales de ce musicien rebelle, multi instrumentiste qui s’est payé le privilège de se faire inviter par Alpha Blondy pour un duo sur le titre international Herb, puis par Les Vieux Môgôs, le groupe le plus international d’Abidjan pour leur titre I’m Dread.

Aujourd’hui, après plus de 20 ans d’interprétation, Jah Ligh est décidé à affirmer son identité propre. « C’est Jah qui inspire, c'est Jah qui donne. Il a plu à Jah de faire de cette période de confinement mondial un temps propice à mon émancipation », motive-t-il pour annoncer la sortie, le 9 avril, de son premier album de 10 titres intitulé ‘’Almighty Zion Keepers’’.

Jah Light propose sur cet opus des titres qu’il a lui-même écrits et composés, ainsi que le titre ‘’Corona Can’t Stop Reggae’’, en collaboration avec les musiciens Général Dimitri et Ras Kalif. Également au tracklisting de l’album, la légende jamaïcaine Don Carlos sur Who Can Save ? Let Jah Be Praised, Politique Vampire, Burn Babylon, entre autres titres, qui traduisent l’engagement de l’artiste résolument tourné vers la culture rasta et la dénonciation de l’injustice sociale à travers les dérives politiques, et celles d'une société régie par l'argent, la réussite personnelle et de plus en plus déconnectée de la nature.

Fruit de sa collaboration avec le label AZK Production, ce premier album conçu dans un contexte de pandémie mondiale s’inscrit dans une logique de reconstruction, avec la volonté de Jah Light de montrer sa polyvalence et son indépendance dans un esprit d’ouverture. « Le duo avec Don Carlos s’est fait de la façon la plus naturelle. De passage à Abidjan pour deux concerts les 25 et 26 décembre derniers, Don Carlos a fait ma connaissance et apprécié ma personnalité. Nous sommes entrés en studio pour enregistrer Who Can Save, une chanson qui appelle à la réunification et à la spiritualité », explique Basile Valentin Okon alias Jah Light.

Originaire d’une minorité ethnique du sud-est du pays (M'Batto aussi appelé Gwa), il chante en anglais, en français mais aussi en langue locale (le Dioula) ; langue qui n’est pas la sienne mais qu’il a souhaité emprunter pour appeler à la paix et à la réconciliation. Ses textes sont engagés mais invitent sans relâche à l’apaisement, l’union, la méditation, la sagesse et la justice.

Pour mieux découvrir les trésors sonores de ‘’Almighty Zion Keepers’’, l’artiste donne rendez-vous aux mélomanes le 9 avril pour la dédicace de l’album à la Fnac Cap Sud et le 10 avril pour un concert à Assinie.

SERGES N'GUESSANT