Entrepreneuriat : Des solutions touchant aux 5 thématiques de la Bad pour transformer l’Afrique développées par des étudiants

Une présentation d'un projet par un candidat. (Bavane)
Une présentation d'un projet par un candidat. (Bavane)
Une présentation d'un projet par un candidat. (Bavane)

Entrepreneuriat : Des solutions touchant aux 5 thématiques de la Bad pour transformer l’Afrique développées par des étudiants

Le 28/03/21 à 18:32
modifié 30/03/21 à 11:05
A travers le projet intitulé « Prototype Design for Marker (Pdfm)», des étudiants de différentes universités d’Abidjan ont développé des solutions innovantes qui ont attrait aux 5 thématiques de transformation de l’Afrique que propose la Banque africaine de développement (Bad).

Les projets en question ont été présentés au cours de la cérémonie d’apothéose de « prototype Designe For Maker », le 27 mars, au centre américain sis au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny. En présence des partenaires au projet et institutions directement impactées par les solutions proposées.

La cérémonie qui marque la clôture du projet, a été essentiellement sanctionnée par la remise de diplômes et présentation des différentes solutions des étudiants.

Bola Bakary, ingénieur industriel, président de Reseautic (association de jeunes entrepreneurs et spécialistes en tic), initiateur du projet en partenariat avec l’ambassade Etats-Unis, a indiqué que l’objectif de Pdfm, est de former les jeunes, renforcer leurs capacités afin de les rendre autonomes.

Des membres d'une équipe en démonstration. (Bavane)
Des membres d'une équipe en démonstration. (Bavane)



« Nous travaillons à l’autonomisation des jeunes femmes et hommes. Le renforcement de capacités à l’entrepreneuriat et aux numériques. Il s’agit aussi à travers ce projet de dire que les jeunes ivoiriens sont capables de développer des solutions pour le développement de l’Afrique », a indiqué Bola Bakary.

A l’en croire, le projet lancé il y a quelques mois, pour 60 places, a enregistré 980 postulants. A l’issue d’un mois de formation et de deux semaines de pratiques de prototypage pour sortir les solutions sont présentées le 26 mars. Ces jeunes selon lui, ont été formés en business innovation. Travailler à trouver des solutions locales.

Pour cela, trois corps de métiers ont été retenus. Le génie mécanique, génie électronique et génie informatique. Et sur les 60 personnes formées, 18 ont été retenues. Elles ont formé 6 équipes de trois personnes. Ces équipes se sont affrontées.

Au final, 6 solutions sont sortis des travaux des candidats. Notamment dans le secteur de l’agriculture, environnement, interconnexion. Ces projets touchent les 5 thématiques de la Bad. Que sont entre autres, électrifier l’Afrique, nourrir le continent, interconnecter l’Afrique, travailler à l’amélioration du cadre de vie des Africains, intégrer l’Afrique, industrialiser l’Afrique.

L'assistance était surprise par des solutions proposées par les équipes. (Bavane)
L'assistance était surprise par des solutions proposées par les équipes. (Bavane)



« Cette formation nous a permis de montrer ce que nous avons appris à l’université », s’est réjoui, Traoré Amina Gragba Edwige, étudiante en master 2 électronique, électrotechnique automatique et informatique à l’Université Fhb. Elle et son groupe proposent le projet Cloira. Une solution qui produit et réduit la consommation de l’électricité. La réalisation d’un suiveur solaire.

Pour Regis N’Guessan ingénieur machine Learning (intelligence artificielle), la formation a été axée sur la pratique qui leur manque dans un enseignement classique. Selon lui, elle résout les problématiques dégagées par la Bad dans sa volonté de développer l’Afrique.

Lui et ses amis proposent un dispositif smart Farm. Une solution qui permet aux agriculteurs d’en finir avec les maladies aviaires, aux animaux carnivores ainsi que les mauvais dosages des aliments et autres. C’est Un dispositif qui automatise toute la chaine d’élevage. Capable de prédire et identifier les animaux malades dans la ferme à l’avance. L’application est également développée en langue locale.

Les finalistes sont repartis avec des diplômes, des enveloppes d’encouragements et autres récompenses. Le projet a coûté plus de 10 millions de FCfa.



Le 28/03/21 à 18:32
modifié 30/03/21 à 11:05