La photo de famille après l'atelier. (DR)
Genre et participation politique : Des femmes leaders font le point des législatives 2021
La Plateforme Bridge a organisé, en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, un atelier d’échange autour du thème : « Leadership et participation politique des femmes ». C’était le 31 mars 2021, à Abidjan-Marcory.
« Il s’agissait de faire le point de la participation des femmes à ces élections législatives passées, voir leur engagement et ce qui n’a pas marché afin de mieux se préparer pour les élections à venir », a indiqué Madia Bamba, présidente de la Plateforme Bridge.
« Nous croyons fortement que l’homme a en lui les ressources et l’énergie nécessaires pour son propre développement, mais il arrive des fois que ce potentiel fait face à des obstacles. En tant que société, il est de notre responsabilité de faire en sorte que chacun puisse trouver des occasions qui lui permettent de faire éclore ce potentiel. Notre rôle est de soutenir les citoyens à être des moteurs de la croissance. C’est dans ce cadre que nous avons accepté d’accompagner ce projet porté par la Plateforme Bridge », a affirmé Magloire N’Dehi, chargé de programmes à la Fondation Friedrich Naumann.
Selon Dr Marie-Paule Kodjo, vice-présidente, représentant la présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), partie prenante de ce projet, « lors des dernières législatives, certaines ont eu des expériences heureuses, d’autres malheureuses. Au cours de cette rencontre, il s’agit de les partager car le taux de 12% dans les assemblées élues à la députation contre 11,1% reste faible. Ce, malgré l’engagement du Chef de l’Etat Alassane Ouattara qui a pris fait et cause pour la loi portant quota de 30% des femmes sur les listes électorales. Il s’agit de faire en sorte que ces deux moitiés (l’homme et la femme) se mettent ensemble pour bâtir la nation. »
Dr Marie-Ange N’Dia, député de Sakassou commune et sous-préfecture, s’est félicitée de l’engagement des femmes à ces élections. « Je suis heureuse qu’il y a des femmes qui osent. Même si vous n’avez pas réussi, vous avez le mérite d’avoir osé. Être une femme politique est un sacerdoce, c’est une croix, nous avons des contextes socio-économiques différents mais cette rencontre est une occasion pour nous de partager nos expériences », a-t-elle soutenu.
« La question du leadership des femmes dans la vie publique et politique à l’expression de la citoyenneté est un enjeu extrêmement important. Nous sommes sortis des élections malheureusement avec des résultats mitigés. La question de la participation de la femme dans la société, il y a encore une place à conquérir, beaucoup d’efforts à faire, les pesanteurs socio-culturelles qu’il faut lever mais la clé de voûte de tout ceci, c’est le leadership en faveur d’une meilleure implication de la femme. C’est un combat à mener, ce n’est pas un combat de féminisme, ce n’est pas seulement un combat pour les femmes mais un combat pour l’ensemble de la société, des femmes à côté des hommes et des hommes à côté des femmes », estime Epiphane Zoro-Bi Ballo, secrétaire d’Etat au Renforcement des capacités.
Info : une correspondance particulière
« Nous croyons fortement que l’homme a en lui les ressources et l’énergie nécessaires pour son propre développement, mais il arrive des fois que ce potentiel fait face à des obstacles. En tant que société, il est de notre responsabilité de faire en sorte que chacun puisse trouver des occasions qui lui permettent de faire éclore ce potentiel. Notre rôle est de soutenir les citoyens à être des moteurs de la croissance. C’est dans ce cadre que nous avons accepté d’accompagner ce projet porté par la Plateforme Bridge », a affirmé Magloire N’Dehi, chargé de programmes à la Fondation Friedrich Naumann.
Selon Dr Marie-Paule Kodjo, vice-présidente, représentant la présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), partie prenante de ce projet, « lors des dernières législatives, certaines ont eu des expériences heureuses, d’autres malheureuses. Au cours de cette rencontre, il s’agit de les partager car le taux de 12% dans les assemblées élues à la députation contre 11,1% reste faible. Ce, malgré l’engagement du Chef de l’Etat Alassane Ouattara qui a pris fait et cause pour la loi portant quota de 30% des femmes sur les listes électorales. Il s’agit de faire en sorte que ces deux moitiés (l’homme et la femme) se mettent ensemble pour bâtir la nation. »
Dr Marie-Ange N’Dia, député de Sakassou commune et sous-préfecture, s’est félicitée de l’engagement des femmes à ces élections. « Je suis heureuse qu’il y a des femmes qui osent. Même si vous n’avez pas réussi, vous avez le mérite d’avoir osé. Être une femme politique est un sacerdoce, c’est une croix, nous avons des contextes socio-économiques différents mais cette rencontre est une occasion pour nous de partager nos expériences », a-t-elle soutenu.
« La question du leadership des femmes dans la vie publique et politique à l’expression de la citoyenneté est un enjeu extrêmement important. Nous sommes sortis des élections malheureusement avec des résultats mitigés. La question de la participation de la femme dans la société, il y a encore une place à conquérir, beaucoup d’efforts à faire, les pesanteurs socio-culturelles qu’il faut lever mais la clé de voûte de tout ceci, c’est le leadership en faveur d’une meilleure implication de la femme. C’est un combat à mener, ce n’est pas un combat de féminisme, ce n’est pas seulement un combat pour les femmes mais un combat pour l’ensemble de la société, des femmes à côté des hommes et des hommes à côté des femmes », estime Epiphane Zoro-Bi Ballo, secrétaire d’Etat au Renforcement des capacités.
Info : une correspondance particulière