Dabakala : Le comité de gestion fait un bilan du parc national de la Comoé

Le Comité de gestion locale s'est réuni pour son bilan. (DR)
Le Comité de gestion locale s'est réuni pour son bilan. (DR)
Le Comité de gestion locale s'est réuni pour son bilan. (DR)

Dabakala : Le comité de gestion fait un bilan du parc national de la Comoé

Le 03/04/21 à 15:15
modifié 03/04/21 à 15:22
Le Comité de gestion locale (Cgl) du parc national de la Comoé a tenu, jeudi, à la salle de conférences de la préfecture de Dabakala, sa 30e session présidée par Joseph Dro Kpan, préfet de la région du Bounkani, préfet du département de Bouna, par ailleurs président dudit comité. Il avait à ses côtés Dramane Kassoum Ouattara, directeur de l’Administration des ressources humaines de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), représentant le colonel-major Adama Tondossama, directeur général de l’Oipr.

Selon Dramane Ouattara, cette session qui est la toute première de l’année 2021 a permis aux participants de dresser le bilan des activités. Ceux-ci ont constaté que malgré les difficultés rencontrées dans l’exécution des activités du fait de l’insécurité et de la crise sanitaire liée à la Covid-19, il y a eu des avancées notables qui poussent à l’optimisme. « Le bilan est positif, même si nous pouvons constater un retard dans la mise en œuvre de certaines activités, notamment la réalisation d’infrastructures », a-t-il indiqué.

Toutefois, il a rassuré que des dispositions ont été prises, en début d’année, afin qu’un coup d’accélérateur soit donné pour la mise en œuvre des activités qui permettront aux agents de faire leur travail. « Aux populations riveraines, nous leur demandons de continuer d’être à nos côtés. Si nous avons leur adhésion, la tâche de nos agents sur le terrain sera plus facile », a-t-il assuré.

Pour Joseph Dro Kpan, si les populations ne respectent pas les décisions prises lors de ces sessions, la réserve de faune et de flore du parc national de la Comoé ne survivra pas aux effets négatifs des hommes. Aussi le président du Cgl dudit parc leur a-t-il lancé cet appel: « Faites en sorte que, dans une synergie d’actions, nous puissions préserver l’intégrité du parc national de la Comoé qui est un bien commun. Non seulement pour la Côte d’Ivoire mais aussi pour la communauté internationale qui nous aide à sa préservation ».

Karim Abdoulaye Diomandé, député de Kong, par ailleurs 2e vice-président du conseil régional du Tchologo, s’est réjoui, au nom des populations, que ces projets leur soient destinés en priorité. « S’il y a des projets destinés aux populations, cela va les inciter à s’impliquer davantage », a-t-il dit.

Tout en prenant l’engagement d’aller vers elles pour les persuader de jouer leur partition. « En tant qu’élu, nous sommes l’émanation des populations. Nous allons les approcher pour leur dire que ces projets ne sont pas à leur détriment, mais plutôt à leur avantage », a-t-il affirmé.

Les plus grandes menaces du parc national de la Comoé sont l’orpaillage clandestin et le braconnage.


Le 03/04/21 à 15:15
modifié 03/04/21 à 15:22