France / Covid-19 : Le Parlement approuve les nouvelles mesures annoncées par Macron

Jean Castex. le Premier ministre était hier à l'Assemblée nationale et l'après-midi au Sénat. (DR)
Jean Castex. le Premier ministre était hier à l'Assemblée nationale et l'après-midi au Sénat. (DR)
Jean Castex. le Premier ministre était hier à l'Assemblée nationale et l'après-midi au Sénat. (DR)

France / Covid-19 : Le Parlement approuve les nouvelles mesures annoncées par Macron

Par (RFI)
Le 06/04/21 à 17:35
modifié 07/04/21 à 06:07
Les restrictions sanitaires ont été approuvées par le Parlement, même si le vote a été marqué par un boycott massif des oppositions. Concours maintenus, déplacements permis pour accompagner ses enfants chez leurs grands-parents, mesures pour les familles modestes privées de cantine, alcool interdit dans la rue : le Premier ministre, Jean Castex, a détaillé, jeudi 1er avril, dans une ambiance houleuse à l'Assemblée nationale, les nouvelles restrictions annoncées la veille par Emmanuel Macron pour tenter de juguler la troisième vague de Covid-19.

Le président avait annoncé la fermeture pour trois à quatre semaines des établissements scolaires et l'extension à tout le pays des restrictions déjà imposées à 19 départements. Ces nouvelles mesures sont "nécessaires pour nous permettre de franchir un cap, espérons-le un dernier cap, dans la perspective du déploiement massif de la vaccination et d'un retour à une vie normale", a justifié le chef du gouvernement dans un discours d'une grosse demi-heure débuté à 9 h.

Les annonces du gouvernement ont été approuvées par 348 voix contre 9 à l'Assemblée, malgré un boycott massif des oppositions de droite (LR) comme de gauche (LFI, PS, PCF).

Au Sénat, dominé par l'opposition de droite, le boycott a été important lors du vote qui a eu lieu à la suite de celui des députés, mais les mesures de l'exécutif ont été néanmoins techniquement approuvées par 39 voix pour et deux contre.

Ce débat est "un mauvais poisson d'avril, et comme tous les poissons, il pourrira par la tête", a ainsi cinglé Jean-Luc Mélenchon dans la matinée au nom des députés LFI.

"Il n'y a pas d'opposition entre le pouvoir politique et le pouvoir médical, nous tenons le plus grand compte des avis, des analyses, des modèles et des prévisions des experts, conseils scientifiques et médicaux", a par ailleurs souligné le Premier ministre, alors que l'exécutif se voit reprocher d'avoir tardé à serrer la vis quand scientifiques et opposition de droite comme de gauche l'y appelait.

Jean Castex a aussi condamné "sans réserve" ceux qui ne respectent pas "les règles sanitaires", visant notamment les participants à de récents "rassemblements festifs" ou ceux refusant le port du masque, qui devront être poursuivis "systématiquement" par les parquets.

Par (RFI)
Le 06/04/21 à 17:35
modifié 07/04/21 à 06:07