Bondoukou : Le sous-préfet de Bondo exhorte les cadres à relancer le développement de la localité

Les cadres de Bondo ont été invités par le Sous-préfet, Lacina Sékongo, à se donner la main pour le développement de leur localité. (DR)
Les cadres de Bondo ont été invités par le Sous-préfet, Lacina Sékongo, à se donner la main pour le développement de leur localité. (DR)
Les cadres de Bondo ont été invités par le Sous-préfet, Lacina Sékongo, à se donner la main pour le développement de leur localité. (DR)

Bondoukou : Le sous-préfet de Bondo exhorte les cadres à relancer le développement de la localité

Le 11/04/21 à 15:03
modifié 11/04/21 à 15:42
Bondo, chef-lieu de Sous-préfecture, situé dans le département de Bondoukou (Nord-Est de la Côte d’Ivoire) se porte mal. Selon son sous-Préfet, Lacina Sékongo, cette grande localité de plus de 20 000 âmes, est confrontée à un manque criant d’infrastructures.

« Les Etablissements scolaires et centres de santé de Bondo, sont en état de délabrement, il n’y a pas de brigade de Gendarmerie, pas de résidence, ni de véhicule pour le sous-préfet. Celui-ci réside à Bondoukou, situé à 60 km et loue un véhicule pour se rendre chaque matin, à son poste. En outre, les locaux de la sous-préfecture sont en état de délabrement. A tout cela s’ajoutent les résultats scolaires médiocres. Pire, le phénomène de grossesse en milieu scolaire y sévit, malgré les multiples séances de sensibilisation. La localité enregistre, au titre de l’année 2020-2021, 12 cas de grossesses en milieu scolaire déjà », a-t-il évoqué, au cours d’une séance de travail, tenue le samedi 10 avril, à l’Ecole nationale d’Administration (ENA), aux Deux-Plateaux, avec les membres de la mutuelle de développement de Bondo, avec à leur tête, Bamba Dibila, le président.

Pour le sous-préfet, « ce retard » est en partie dû, à la longue crise liée au choix de l’Imam de la mosquée centrale de la localité, qui a divisé la population. Mais aussi et surtout, à la non implication des cadres dans les activités de développement de leur cité.

La réunion avait donc pour but de les motiver et les exhorter à prendre à bras le corps, le développement de Bondo. « La crise de l’Imamat est terminée depuis Septembre 2020. La paix est revenue. Il est désormais temps d’engager les actions de développement », a-t-il lancé.

Avant de poursuivre : « Je demande aux cadres de s’impliquer davantage, afin qu’une solution soit trouvée à tous ces problèmes. Il n’est pas normal que votre sous-préfet ne réside pas chez vous. En attendant que le gouvernement ait les moyens de le doter d’un véhicule de commandement, vous pouvez l’aider. Cela lui faciliterait le déplacement. Mobilisez-vous pour réhabiliter votre centre de santé et vos établissements scolaires. Soutenez vos parents, face à la pauvreté grandissante, qui est la principale cause des grossesses en milieu scolaire. N’abandonnez pas votre village natal », a-t-il insisté.


Le 11/04/21 à 15:03
modifié 11/04/21 à 15:42