Processus électoraux : L’Oidh présente ses résultats provisoires de violation des droits de l’homme
L’Observatoire ivoirien des droits de l’homme (Oidh) a présenté ce jeudi 15 avril 2021, dans ses locaux, à Abidjan-Cocody, les résultats provisoires du projet de monitoring des violations des droits humains lors des processus électoraux en Côte d’Ivoire.
Le coordinateur adjoint du projet de monitoring des violations des droits de l’homme lors des processus électoraux en Côte d’Ivoire 2020-2021, Christiano Mel Aké, a souligné que depuis février 2021, les enquêteurs de l’Oidh sont sur les traces des violences électorales de la présidentielle d’octobre 2020, dans plusieurs villes du pays.
« Il ressort des informations recueillies que les moyens utilisés allaient des armes blanches aux armes légères et de petits calibres avec une préoccupante accentuation du niveau de gravité des violences et une banalisation du crime », dit-il.
Selon lui, les élections ne sont qu’un exécutoire de tensions latentes entre les communautés exacerbées par les politiques à des fins électoralistes.
Par ailleurs, l’Oidh se réjouit des enquêtes en cours qui ont abouti à des interpellations, notamment à Daoukro où 5 personnes ont été mises aux arrêts et Bonzi, village situé sur l’axe 3, non loin de Yamoussoukro où 10 personnes sont en ce moment détenues préventivement à la Maca.
« Il a été constaté que les prises en charges ont été superficielles, insignifiantes ou quasi inexistantes », a déclaré Christiano Mel Aké. Qui s’empresse de dire que l’objectif de ce projet n’est ni subversif, ni partisan, encore moins de remuer le couteau dans la plaie. « Il est plutôt question de revenir et d’élucider des faits constitutifs de violation grave des droits de l’homme, mais qui n’ont pas été suffisamment relayés ou qui ont été tout simplement passés sous silence », précise-t-il.
Pour rompre la spirale de violences et d’atteintes aux droits de l’homme, l’Oidh recommande aux autorités étatiques d’appliquer en toute impartialité la rigueur de la loi aux auteurs et commanditaires des violences électorales ; de procéder à la prise en charge des victimes et à l’adoption du projet de loi portant statut des victimes des différentes crises. Il invite également les acteurs politiques à éviter les discours à relent tribaliste ; de privilégier le consensus et le compromis, et surtout de renforcer les capacités de leurs militants sur les valeurs citoyennes et démocratiques.
A noter que la publication du rapport général de monitoring est prévue pour la fin du mois de juin 2021.
« Il ressort des informations recueillies que les moyens utilisés allaient des armes blanches aux armes légères et de petits calibres avec une préoccupante accentuation du niveau de gravité des violences et une banalisation du crime », dit-il.
Selon lui, les élections ne sont qu’un exécutoire de tensions latentes entre les communautés exacerbées par les politiques à des fins électoralistes.
Par ailleurs, l’Oidh se réjouit des enquêtes en cours qui ont abouti à des interpellations, notamment à Daoukro où 5 personnes ont été mises aux arrêts et Bonzi, village situé sur l’axe 3, non loin de Yamoussoukro où 10 personnes sont en ce moment détenues préventivement à la Maca.
« Il a été constaté que les prises en charges ont été superficielles, insignifiantes ou quasi inexistantes », a déclaré Christiano Mel Aké. Qui s’empresse de dire que l’objectif de ce projet n’est ni subversif, ni partisan, encore moins de remuer le couteau dans la plaie. « Il est plutôt question de revenir et d’élucider des faits constitutifs de violation grave des droits de l’homme, mais qui n’ont pas été suffisamment relayés ou qui ont été tout simplement passés sous silence », précise-t-il.
Pour rompre la spirale de violences et d’atteintes aux droits de l’homme, l’Oidh recommande aux autorités étatiques d’appliquer en toute impartialité la rigueur de la loi aux auteurs et commanditaires des violences électorales ; de procéder à la prise en charge des victimes et à l’adoption du projet de loi portant statut des victimes des différentes crises. Il invite également les acteurs politiques à éviter les discours à relent tribaliste ; de privilégier le consensus et le compromis, et surtout de renforcer les capacités de leurs militants sur les valeurs citoyennes et démocratiques.
A noter que la publication du rapport général de monitoring est prévue pour la fin du mois de juin 2021.