Contribution : Plaidoyer pour des Funérailles nationales pour Maître Frédéric Titinga Pacéré
Bonjour Maître,
Bonsoir Maître,
Bon voyage, Maître,
Maître et cher « Père»,
S'il est des moments où les pleurs se métamorphosent en éclats de rire , ce moment de votre Grand voyage en est bien un, tant vous avez donné l’essentiel de votre vie à votre pays la Haute Volta devenue le Burkina Faso et à l’Afrique notre Manéga des rites et des rituels d’ici et d’ailleurs car, encore aujourd’hui, et sûrement demain, la termitière vit et vivra
.
Et « Si la termitière vit, elle ajoute de la terre à la terre »
S’il est des moments où les savoirs sont une source intarissable, plus qu’un ruisseau, un fleuve, un Océan de Connaissances vos sources continueront de nourrir, au rythme des Refrains sous le Sahel nos mémoires fragilisées parce que, hélas ! aujourd’hui encore, Ça tire sous le Sahel.
Et « Quand s’envolent les grues couronnées au son mélodieux de La poésie des griots multiséculaires, avec elles, et comme l’Albatros de Baudelaire, un message scintillant de gloire et de bonheur, à la Fraternité universelle votre plaidoirie d’Avocat entonne la douce mélodie d’une sagesse des temps anciens qui à nos consciences rappelle cette leçon philosophique :
« Qui dort sur la natte de son voisin dort à terre ».
Que de richesses ! Quelle vie si pleine et si riche ! Quelle vie si riche pour la défense et l’illustration des valeurs ancestrales !
Et alors ? Alors comment une vie si riche et si pleine au service de son pays et de l’Afrique pourrait-elle passer inaperçue parce que, plutôt que d’être politique, celle-ci aura été, ou n’aura été que consacrée à la célébration de la Culture ?
Là où sont les pleurs, là aussi sont les jérémiades et les lamentations et c’est ici le moment pour moi de saluer la belle initiative de Son Excellence Monsieur Ibrahim Traoré Président de la République du Burkina Faso qui, en optant pour le 15 Mai, une journée de célébration de nos valeurs ancestrales m’ouvre une voie royale pour formuler trois requêtes majeures.
Puissent donc les plus hautes autorités du Burkina Faso accepter d’offrir à Maître Frédéric Titinga !Pacéré pour notre génération devenu un symbole de protection de nos us et coutumes, des Funérailles nationales. Puissent-elles accepter de soutenir toutes les bonnes actions en faveur de la Fondation Frédéric Titinga Pacéré !
Puissent- elles enfin, en accord avec la famille biologique de Naaba Pacéré Titinga, faire d'un pan du Grand Musée de Manega, un Panthéon pour les Grands Hommes de Culture du Burkina Faso voire d’Afrique.
Bon voyage au Poète qui, jamais ne pourra mourir et merci à vous, Mon Capitaine SEM le Président de la République pour l’attention que vous saurez accorder à ce Grand Homme, ancien élève de la Colline Verte (Cours Normal) de Dabou, qui aura su défendre et honorer la Haute Volta, le Burkina Faso ,l’Afrique et le Monde des Arts et des Lettres.
Maître et cher « Père », puisque « La termitière vit ( en nos cœurs) qu’elle ajoute de la terre à la Terre ( de nos Ancêtres) !»
Bon voyage Maître et, comme l’Aigle et les Grues couronnées volez et volez encore plus loin et plus haut dans un autre espace et surtout en nos esprits et dans nos créations littéraires et artistiques !
Urbain AMOA
Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres
Titulaire de la Chaire de la Diplomatie Coutumière Africaine.
Bon voyage, Maître,
Maître et cher « Père»,
S'il est des moments où les pleurs se métamorphosent en éclats de rire , ce moment de votre Grand voyage en est bien un, tant vous avez donné l’essentiel de votre vie à votre pays la Haute Volta devenue le Burkina Faso et à l’Afrique notre Manéga des rites et des rituels d’ici et d’ailleurs car, encore aujourd’hui, et sûrement demain, la termitière vit et vivra
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Et « Si la termitière vit, elle ajoute de la terre à la terre »
S’il est des moments où les savoirs sont une source intarissable, plus qu’un ruisseau, un fleuve, un Océan de Connaissances vos sources continueront de nourrir, au rythme des Refrains sous le Sahel nos mémoires fragilisées parce que, hélas ! aujourd’hui encore, Ça tire sous le Sahel.
Et « Quand s’envolent les grues couronnées au son mélodieux de La poésie des griots multiséculaires, avec elles, et comme l’Albatros de Baudelaire, un message scintillant de gloire et de bonheur, à la Fraternité universelle votre plaidoirie d’Avocat entonne la douce mélodie d’une sagesse des temps anciens qui à nos consciences rappelle cette leçon philosophique :
« Qui dort sur la natte de son voisin dort à terre ».
Que de richesses ! Quelle vie si pleine et si riche ! Quelle vie si riche pour la défense et l’illustration des valeurs ancestrales !
Et alors ? Alors comment une vie si riche et si pleine au service de son pays et de l’Afrique pourrait-elle passer inaperçue parce que, plutôt que d’être politique, celle-ci aura été, ou n’aura été que consacrée à la célébration de la Culture ?
Là où sont les pleurs, là aussi sont les jérémiades et les lamentations et c’est ici le moment pour moi de saluer la belle initiative de Son Excellence Monsieur Ibrahim Traoré Président de la République du Burkina Faso qui, en optant pour le 15 Mai, une journée de célébration de nos valeurs ancestrales m’ouvre une voie royale pour formuler trois requêtes majeures.
Puissent donc les plus hautes autorités du Burkina Faso accepter d’offrir à Maître Frédéric Titinga !Pacéré pour notre génération devenu un symbole de protection de nos us et coutumes, des Funérailles nationales. Puissent-elles accepter de soutenir toutes les bonnes actions en faveur de la Fondation Frédéric Titinga Pacéré !
Puissent- elles enfin, en accord avec la famille biologique de Naaba Pacéré Titinga, faire d'un pan du Grand Musée de Manega, un Panthéon pour les Grands Hommes de Culture du Burkina Faso voire d’Afrique.
Bon voyage au Poète qui, jamais ne pourra mourir et merci à vous, Mon Capitaine SEM le Président de la République pour l’attention que vous saurez accorder à ce Grand Homme, ancien élève de la Colline Verte (Cours Normal) de Dabou, qui aura su défendre et honorer la Haute Volta, le Burkina Faso ,l’Afrique et le Monde des Arts et des Lettres.
Maître et cher « Père », puisque « La termitière vit ( en nos cœurs) qu’elle ajoute de la terre à la Terre ( de nos Ancêtres) !»
Bon voyage Maître et, comme l’Aigle et les Grues couronnées volez et volez encore plus loin et plus haut dans un autre espace et surtout en nos esprits et dans nos créations littéraires et artistiques !
Urbain AMOA
Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres
Titulaire de la Chaire de la Diplomatie Coutumière Africaine.