La mairie d’Adjamé a organisé le 11 novembre 2024 une séance de dépistage du diabète et de l'hypertension artérielle. Cette action de la mairie souligne l’importance de la prévention dans la lutte contre ces maladies chroniques qui menacent la santé publique en Côte d’Ivoire.

La prévalence du diabète, en Côte d’Ivoire est passée de 5,7% en 1997 à 6,2% en 2017. La journée mondiale du diabète est prévue pour le 14 novembre 2024. Le député maire d’Adjamé, Soumahoro Farikou, en se faisant dépister en premier, a invité ses collaborateurs et les ses administré à suivre son geste.

Occasion pour le député-maire d’Adjamé de lancer un appel à l’ensemble des habitants de sa commune, les invitant à se faire dépister pour détecter et prévenir le diabète et l’hypertension.

A la suite de l’appel de Soumahoro farikou plusieurs agents de la mairie d’Adjamé et résidents de la commune ont pris d’assaut l’esplanade de la mairie, lieu de la séance de dépistage afin de connaitre leur état de santé.

Pour Soumahoro Farikou , cette initiative vise non seulement à encourager le dépistage dans sa commune, mais aussi à obtenir une vision d’ensemble de l’état de santé des habitants d’Adjamé. ‘’Cette séance de dépistage permet de s’assurer que notre population se porte bien. C’est pourquoi nous avons organisé cette journée de prévention avant la Journée mondiale du diabète’’, a-t-il expliqué.

Deux médecins à savoir Dr Ernest Kouakou, diabétologue et chef du service de prévention des maladies métaboliques et Dr Konan Théodore, membre du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques ont conduit cette séance de dépistage. En parallèle à cette activité, des agents de santé communautaire ont sillonné les quartiers d’Adjamé pour offrir un accès au dépistage aux résidents ne pouvant se rendre sur place.

Selon Dr Konan Théodore, bien que le diabète n’ait pas de cause unique, certains comportements et conditions augmentent le risque de développer la maladie : ‘’Le surpoids, l’obésité, le tabagisme et l’abus d’alcool sont des facteurs de risque bien établis’’, a-t-il précisé.