Sportivement : Taisez-vous et travaillez !
On voulait voir la balle au centre. Bon an, mal an, ils ont réussi à lancer le championnat de Ligue 1. Huis clos ou pas, une chose est certaine, tout n’est pas parfait. La Ligue 2 et les autres peuvent encore attendre.
Chapeau à Mariam Dao Gabala qui, en ajoutant sa « touche féminine », a réussi à convaincre les clubs naguère si exigeants à enfiler leurs crampons pour 10 millions de F Cfa. Ils ont même accepté de faire fifty-fifty avec le Comité de normalisation pour ce qui est de la cagnotte rapportée par le partenariat avec Canal+. Là où ils exigeaient et obtenaient du Comité directeur sortant de la Fif la moitié des 70 millions de F Cfa avant de commencer. Enfin, cela se comprend ; on était tous fatigués de l’absence de jeu. Le bilan, après deux mois et demi d’activités, avouons-le, est mitigé.
Les tensions entre les acteurs persistent. Le ballon roule, certes, mais on a l’impression que le Comité de normalisation est en train de perdre de vue l’essentiel de sa mission en entretenant des polémiques inutiles. Sa feuille de route est pourtant claire.
Il s’agit surtout de mettre à plat les textes (règlement, statuts et code électoral) de la Fif afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la commission d’enquête conjointe Fifa-Caf (septembre-octobre 2020) et d’organiser l’élection du nouveau comité exécutif.
Au lieu de cela, le comité reprend les accusations (jamais prouvées) portées depuis 2018 par un groupe de présidents de club anti-Sidy Diallo. Mais d’où vient cette histoire de trésorerie négative, avec un trou d’un milliard de F Cfa ? Est-ce qu’on ne pouvait pas se passer de ces propos en l’air. Surtout que l’audit annoncé est toujours en cours. Ce n’est pas ce que Dao Gabala avait dit. Elle avait fait la promesse de mettre en avant des valeurs comme « la transparence (pour ramener la confiance), la responsabilité citoyenne et le professionnalisme ».
Après environ un mois, le bilan est bien maigre. On tourne en rond sur des détails. Où en sommes-nous avec les textes ? On parle beaucoup de l’Africa sports, dont la gestion empoisonne l’environnement. Il est vrai qu’il y a du cafouillage chez les Vert et rouge, mais pourquoi ne pas faire avec l’équipe en place avec Alexis Vagba et attendre la fin de la Ligue 1 avant de chercher à mettre de l’ordre dans la maison ?
Lors de l’inauguration du stade d’Ebimpé, le ministère des Sports n’est pas passé par quatre chemins pour désigner l’adversaire de l’Asec Mimosas. Antoine Bahi n’a jamais été élu président de l’Africa. Persister à le mettre dans la peau de président peut faire douter, en effet, de l’impartialité de Mme Dao et de son équipe.
De toute façon, l’Africa n’a plus de textes, dès lors que l’ancien comité exécutif de la Fif s’était permis de lui imposer un accord transactionnel, en 2019.
Alors pourquoi ne pas attendre la fin de la saison pour essayer de provoquer une assemblée générale extraordinaire pour revoir les textes et élire un nouveau président à la tête du club ? C’est d’ailleurs ce que proposait cet accord parrainé par l’ex-bureau de la Fif. Tout se passe comme si des gens autour de la présidente travaillent à saboter le travail, de manière à retarder l’échéance fixée par la Fifa.
Comment le responsable de la communication du comité peut-il, sous le prétexte d’un tract, jeter sa bile sur la presse nationale et des dirigeants sportifs ? Que visent de tels actes qui tendent à envenimer la situation ? Ce qu’on attend du Conor, ce sont plutôt des actes allant dans le sens de sa mission et non de faire le procès des dirigeants du bureau sortant.
Les tensions entre les acteurs persistent. Le ballon roule, certes, mais on a l’impression que le Comité de normalisation est en train de perdre de vue l’essentiel de sa mission en entretenant des polémiques inutiles. Sa feuille de route est pourtant claire.
Il s’agit surtout de mettre à plat les textes (règlement, statuts et code électoral) de la Fif afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la commission d’enquête conjointe Fifa-Caf (septembre-octobre 2020) et d’organiser l’élection du nouveau comité exécutif.
Au lieu de cela, le comité reprend les accusations (jamais prouvées) portées depuis 2018 par un groupe de présidents de club anti-Sidy Diallo. Mais d’où vient cette histoire de trésorerie négative, avec un trou d’un milliard de F Cfa ? Est-ce qu’on ne pouvait pas se passer de ces propos en l’air. Surtout que l’audit annoncé est toujours en cours. Ce n’est pas ce que Dao Gabala avait dit. Elle avait fait la promesse de mettre en avant des valeurs comme « la transparence (pour ramener la confiance), la responsabilité citoyenne et le professionnalisme ».
Après environ un mois, le bilan est bien maigre. On tourne en rond sur des détails. Où en sommes-nous avec les textes ? On parle beaucoup de l’Africa sports, dont la gestion empoisonne l’environnement. Il est vrai qu’il y a du cafouillage chez les Vert et rouge, mais pourquoi ne pas faire avec l’équipe en place avec Alexis Vagba et attendre la fin de la Ligue 1 avant de chercher à mettre de l’ordre dans la maison ?
Lors de l’inauguration du stade d’Ebimpé, le ministère des Sports n’est pas passé par quatre chemins pour désigner l’adversaire de l’Asec Mimosas. Antoine Bahi n’a jamais été élu président de l’Africa. Persister à le mettre dans la peau de président peut faire douter, en effet, de l’impartialité de Mme Dao et de son équipe.
De toute façon, l’Africa n’a plus de textes, dès lors que l’ancien comité exécutif de la Fif s’était permis de lui imposer un accord transactionnel, en 2019.
Alors pourquoi ne pas attendre la fin de la saison pour essayer de provoquer une assemblée générale extraordinaire pour revoir les textes et élire un nouveau président à la tête du club ? C’est d’ailleurs ce que proposait cet accord parrainé par l’ex-bureau de la Fif. Tout se passe comme si des gens autour de la présidente travaillent à saboter le travail, de manière à retarder l’échéance fixée par la Fifa.
Comment le responsable de la communication du comité peut-il, sous le prétexte d’un tract, jeter sa bile sur la presse nationale et des dirigeants sportifs ? Que visent de tels actes qui tendent à envenimer la situation ? Ce qu’on attend du Conor, ce sont plutôt des actes allant dans le sens de sa mission et non de faire le procès des dirigeants du bureau sortant.