Atelier « Alliance Droits & Santé » 2021 : L’engagement d’un réseau d’Ong pour améliorer la santé des femmes d’Afrique

‘’Alliance Droits et santé’’ réseau d’ONG composé de 22 associations spécialisées dans le domaine des droits et de la santé des femmes et des filles. (DR)
‘’Alliance Droits et santé’’ réseau d’ONG composé de 22 associations spécialisées dans le domaine des droits et de la santé des femmes et des filles. (DR)
‘’Alliance Droits et santé’’ réseau d’ONG composé de 22 associations spécialisées dans le domaine des droits et de la santé des femmes et des filles. (DR)

Atelier « Alliance Droits & Santé » 2021 : L’engagement d’un réseau d’Ong pour améliorer la santé des femmes d’Afrique

Le 21/04/21 à 06:55
modifié 21/04/21 à 12:00
L’atelier sous-régional annuel du réseau Alliance Droits et Santé qui a réuni les associations membres dudit réseau, s’est tenu du 29 mars au 2 avril 2021, à Abidjan-Cocody.

Au cours de cet atelier qui a vu la participation de ses 22 membres, l’Alliance Droits & Santé a réaffirmé son engagement pour améliorer le statut et la santé des femmes et des filles de l’Afrique de l’ouest. Elle est présente dans sept pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la France, le Mali, le Niger, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Caroline Tapsoba, de l’Ong Asmade du Burkina Faso, a rappelé que l’Alliance Droits et Santé est un réseau d’associations qui a pour objectif d’améliorer le statut et la santé des femmes et des filles d’Afrique de l’Ouest.

Pour ce réseau d’Ong, l’égalité entre les femmes et les hommes, le respect de leurs droits et l’amélioration de leurs conditions de vie, en particulier en matière de santé de la procréation, est un facteur essentiel de développement. Et cela, aussi bien au niveau des individus et des ménages qu’au niveau de la société toute entière. Il s’agit d’un véritable enjeu pour le développement de l’Afrique de l’Ouest.

Dans le cadre de cette lutte, un point d’honneur est mis sur le droit à la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. « Nous pensons que l’accès des jeunes à des informations fiables sur leurs droits et leur santé sexuelle et reproductive est un élément important pour l’obtention d'une baisse des grossesses non désirées, du taux de Vih et autres Ist », a soutenu Adam Dicko de l’Ong malienne Ajcad.

A l’en croire, pour parvenir à cette Education complète à la sexualité (Ecs), cela nécessite un engagement clair et fort de la part des autorités sanitaires et éducatives.

C’est d’ailleurs ce qui explique la campagne dénommée #JeVeuxSavoir# pour sensibiliser et parvenir à cette Education complète à la sexualité (Ecs), a renchéri Emma Vidal de l’Ong Réseau africain de l’éducation à la santé (Raes). A l’en croire, il s’agit également d’encourager la mise en place d’un dialogue citoyen et politique sur l’Ecs.

Cette campagne, a-t-elle souligné, a consisté en une large mobilisation politique et sociale mise en place via les réseaux sociaux, les médias. Ainsi que d’événements mobilisateurs et artistiques. « Il s’est agi de rappeler par le biais des plaidoyers ou des témoignages, à quel point les programmes Ecs ont un impact positif sur la vie des jeunes et des adolescents, et qu’ils doivent être renforcés dans chaque pays en termes de contenu d’approche pédagogique mais aussi d’accessibilité », a indiqué Emma Vidal.


Le 21/04/21 à 06:55
modifié 21/04/21 à 12:00