Transfert de compétence: Une équipe pluridisciplinaire sur l’implant cochléaire en formation à l’hôpital mère-enfant de Bingerville

Une opération d'un enfant de 6 ans. (Bavane)
Une opération d'un enfant de 6 ans. (Bavane)
Une opération d'un enfant de 6 ans. (Bavane)

Transfert de compétence: Une équipe pluridisciplinaire sur l’implant cochléaire en formation à l’hôpital mère-enfant de Bingerville

Le 23/04/21 à 16:31
modifié 24/04/21 à 13:43
Les enfants atteints de surdité profonde (perte d’audition) ont désormais une chance de se faire opérer en Côte d’Ivoire afin de restaurer leur audition et leur permettre ainsi de vivre normalement, aller à l’école et travailler.

C’est dans ce cadre que du jeudi 22 au vendredi 23 avril, une mission chirurgicale de pose d’implants cochléaires sur une dizaine d’enfants suivis d’un symposium de transfert de compétence de la technologie de l’implant cochléaire se déroule à l’hôpital mère-enfant de Bingerville. Une initiative de la société ivoirienne d’Orl, en partenariat avec la société Med-El.

La journée du vendredi 23 avril, consacrée aux échanges scientifiques, a permis aux différents partenaires et initiateurs de la mission d’échanger sur la technologie lors d'un symposium.

Une occasion pour le Pr Marie-Josée Tanoh Anoh, chef du service Orl, consultation ambulatoire pédiatrique de Hme ; Romed Krosbacher, représentant Med-El et le Pr Sylvia Da Silva Anoma, directrice médicale et scientifique de Hme d’apporter chacun leur expertise.

Les partenaires à l'organisation du symposium sur l'implant cochléaire. (Bavane)
Les partenaires à l'organisation du symposium sur l'implant cochléaire. (Bavane)



« Nous avons initié cette semaine informative et éducative qui permet de travailler dans différents domaines et disciplines pour ouvrir aux professionnels et aussi à la population ivoirienne la technologie de l’implant cochléaire», a indiqué Tran Ba Hay, Pr d’Orl (oto-rhino-laryngologiste). Ajoutant que l’hôpital mère-enfant leur permet avec des partenaires tels que l’Organisation Orl, l’Association ivoirienne de la parole et d’audition et autres, de développer cette technologie en Côte d’Ivoire pour le bonheur des populations.

« Aujourd’hui, c’est un échange scientifique où nous allons travailler sur les différents thèmes importants pour compléter les compétences dans les différents domaines tels que l’autodologie, la chirurgie, l’audiologie, l’autophonie. C’est important de compléter les compétences au niveau professionnel pour vraiment établir une équipe pluridisciplinaire qui peut donner cette technologie et donner cette accessibilité à la population ivoirienne touchée par cette déficience auditive », a-t-il renchéri.

Les participants au symposium. (Bavane)
Les participants au symposium. (Bavane)



Pr Marie-Josée Tanoh Anoh s’est félicitée de ce symposium qui, selon elle, va permettre à la Côte d’Ivoire et principalement à Hme de disposer des experts en la matière et surtout permettre aux enfants de retrouver l’audition. « Grâce à cette formation, plusieurs confrères d’Afrique, entre autres, le Sénégal, Mali, la Guinée vont bénéficier de la technologie », s’est-elle réjouie.

Faut-il le noter, l’implant cochléaire est un appareil ultra-miniaturisé qui permet d’aider les personnes souffrant d’une perte d’audition très importante de la restaurer. Cette technique nécessite une intervention chirurgicale. Elle est destinée aux personnes atteintes de surdité sévère profonde. Elle procure un niveau d’audition et de qualité suffisante pour permettre à l’enfant de développer un langage oral de bonne qualité ; et cette qualité est d’autant meilleure que l’enfant est implanté précocement.



Le 23/04/21 à 16:31
modifié 24/04/21 à 13:43