Campagne cacao 2020-2021: 516 milliards de FCfa reversés aux producteurs grâce au différentiel du revenu décent
Le directeur général du Conseil café cacao, Koné Brahima Yves, a donné des précisions sur l’économie cacaoyère lors d’une conférence de presse organisé le 30 avril, à l’immeuble Caistab, Abidjan.
Face à des journalistes de la presse nationale et internationale, Koné Brahima Yves, directeur général du Conseil café-cacao, a formellement démenti l’information relayée par certains médias selon laquelle sa structure paie 20 milliards aux multinationales au titre du Différentiel du revenu décent (Drd) au détriment des producteurs.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le 30 avril à la salle de conférence du 23e étage de la Caistab, au Plateau, Koné Brahima Yves s’est voulu on ne peut plus explicite sur ce sujet. Le patron du Conseil café-cacao a, de prime abord, souligné que la campagne principale du cacao a été extrêmement difficile du fait de la Covid-19 qui a impacté négativement l’économie mondiale.
Il a ensuite rappelé que le Différentiel du revenu décent a été obtenu en juillet 2019 après des négociations difficiles avec les acteurs de la transformation en général, les chocolatiers en particulier, et les grands négociants. Le Drd de 400 dollars soit 200 000 Fcfa sur chaque tonne de fèves vendue, a-t-il dit, doit être payé intégralement aux planteurs et ne doit pas être fiscalisé ; sur instructions du gouvernement.
« Notre volonté est que le planteur soit bien payé. Nous avons fait le calcul du coût de production de la tonne de cacao et estimé qu’on ne doit pas vendre le cacao en-dessous de son coût de production. C’est pourquoi, nous avons demandé l’application du Différentiel du revenu décent, une prime qui vient en appoint au prix du marché international. Nous l’avons obtenu et il devait être appliqué dès la campagne 2020-2021. Certes, son application est effective mais avec des difficultés. Cependant tout va rentrer dans l’ordre », a-t-il affirmé.
516 milliards de FCfa perçus par les producteurs
Décryptant les statistiques, Koné Brahima Yves a informé que 2,225 millions de tonnes ont été commercialisées au titre de la campagne 2020-2021 ; pour 10,575 milliards de Fcfa versés à l’ensemble des exportateurs de Côte d’Ivoire et 516 milliards de Fcfa payés aux producteurs grâce au (Drd).
Par ailleurs, il a indiqué que, pour ceux qui veulent exporter leurs produits mais qui sont confrontés à des questions de logistique, des facilitations de reports sont faites en connexion avec la douane. Il a également indiqué que le Conseil café-cacao a toujours fait preuve de transparence dans ses actions. « Rien n’est caché au Conseil, tout est transparent », a-t-il laissé entendre.
Il a ensuite rappelé que le Différentiel du revenu décent a été obtenu en juillet 2019 après des négociations difficiles avec les acteurs de la transformation en général, les chocolatiers en particulier, et les grands négociants. Le Drd de 400 dollars soit 200 000 Fcfa sur chaque tonne de fèves vendue, a-t-il dit, doit être payé intégralement aux planteurs et ne doit pas être fiscalisé ; sur instructions du gouvernement.
« Notre volonté est que le planteur soit bien payé. Nous avons fait le calcul du coût de production de la tonne de cacao et estimé qu’on ne doit pas vendre le cacao en-dessous de son coût de production. C’est pourquoi, nous avons demandé l’application du Différentiel du revenu décent, une prime qui vient en appoint au prix du marché international. Nous l’avons obtenu et il devait être appliqué dès la campagne 2020-2021. Certes, son application est effective mais avec des difficultés. Cependant tout va rentrer dans l’ordre », a-t-il affirmé.
516 milliards de FCfa perçus par les producteurs
Décryptant les statistiques, Koné Brahima Yves a informé que 2,225 millions de tonnes ont été commercialisées au titre de la campagne 2020-2021 ; pour 10,575 milliards de Fcfa versés à l’ensemble des exportateurs de Côte d’Ivoire et 516 milliards de Fcfa payés aux producteurs grâce au (Drd).
Par ailleurs, il a indiqué que, pour ceux qui veulent exporter leurs produits mais qui sont confrontés à des questions de logistique, des facilitations de reports sont faites en connexion avec la douane. Il a également indiqué que le Conseil café-cacao a toujours fait preuve de transparence dans ses actions. « Rien n’est caché au Conseil, tout est transparent », a-t-il laissé entendre.