Protection de l’environnement: Jean-Luc Assi exhorte l’Ande à accroître le nombre d’études réalisées chaque année

Jean-Luc Assi, ministre de l'Environnement et du Développement durable. (DR)
Jean-Luc Assi, ministre de l'Environnement et du Développement durable. (DR)
Jean-Luc Assi, ministre de l'Environnement et du Développement durable. (DR)

Protection de l’environnement: Jean-Luc Assi exhorte l’Ande à accroître le nombre d’études réalisées chaque année

Le 06/05/21 à 13:54
modifié 06/05/21 à 14:53
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a effectué, mercredi, une visite de prise de contact à l’Agence nationale de l’environnement.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, était le mercredi 5 mai 2021, à l’Agence nationale de l’environnement (Ande), dans le cadre des visites des structures sous-tutelle initiées depuis sa nomination au gouvernement.

Lors de la séance de travail avec l’équipe dirigeante de l’Ande, avec à sa tête Attah Oussouh Camus, le directeur par intérim, le ministre Jean-Luc Assi a exhorté cette structure à redoubler d’efforts, en termes de réalisation des études environnementales. « Vous réalisez 89 études dans l’année. C’est trop peu. Vous devez aller au-delà. Il faut beaucoup plus d’études », a-t-il recommandé. Avant d’ajouter : « Certes, il y a beaucoup de techniciens rompus à l’Ande, mais il manque la prise d’initiatives et la mise en œuvre effective du code de l’environnement. Cela donne le sentiment que le ministère de l’Environnement est le parent pauvre de tous les ministères. Sachez que nous sommes le guichet unique des évaluations environnementales en Côte d’Ivoire. N’ayez pas peur d’appliquer la loi. Le Chef de l’État sera très fier de nous si nous appliquons la loi ».

Le ministre a aussi demandé aux responsables des structures sous tutelle de communiquer davantage sur les actions du ministère de l’Environnement. « Beaucoup d’Ivoiriens ne savent rien du ministère de l’Environnement, ni de ses activités. Cela n’est pas normal. Nous devons rectifier le tir en renforçant la communication autour de nos activités ».

Jean-Luc Assi a, en outre, promis de mettre tout en œuvre afin que le projet de construction de la maison de l’Environnement initié par l’Ande connaisse une avancée notable, avec notamment la pose de la première pierre, avant la fin de l’année.

Une séance de travail du ministre avec ses collaborateurs. (DR)
Une séance de travail du ministre avec ses collaborateurs. (DR)



Il a également promis de s’employer à l’amélioration des conditions de travail de tous ses collaborateurs pour atteindre les résultats fixés. « Je mettrai, par ailleurs, l’accent sur la planification et le contrôle de la politique en matière d’environnement ; le respect scrupuleux du code de l’environnement et de façon générale, de la législation en matière de protection de la nature et de préservation de l’environnement ; la recherche de solutions aux problématiques liées à toutes les formes de pollution qui mettent à mal le bien-être des populations ; l’équilibre entre les exigences du développement, le bien-être, la qualité de vie et la santé des populations », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le directeur général par intérim de l’Ande, Attah Oussouh Camus, a souligné que sa structure est confrontée à quelques difficultés qui freinent son efficacité. Au nombre de ces difficultés figurent la non couverture de l’ensemble du territoire nationale, les coûts liés aux déplacements (véhicules, carburant, personnel), la non-conformité du statut de l’Ande aux dispositions de l’article portant code de l’Environnement, l’absence de texte relatifs à la tarification des prestations de l’Ande.

Il a souligné qu’en vue de remédier au déficit de communication, l’Ande a inscrit au nombre de ses projets la production d’une émission de promotion de l’Ande et ses activités.

A propos de la maison de l’Environnement, il a indiqué son coût est estimé à 84 milliards Fcfa à financer à hauteur de 85% par les bailleurs et 15% par l’État. Selon lui, toutes les étapes pour atteindre la pose de la première pierre ont déjà été franchies. Notamment, les études de faisabilité, la réalisation des études d’impact environnemental et social, l’identification des acquis du projet, la purge des droits coutumiers sont déjà achevés.



Le 06/05/21 à 13:54
modifié 06/05/21 à 14:53