Protection de l’environnement: Jean-Luc Assi exhorte l’Ande à accroître le nombre d’études réalisées chaque année
Le ministre a aussi demandé aux responsables des structures sous tutelle de communiquer davantage sur les actions du ministère de l’Environnement. « Beaucoup d’Ivoiriens ne savent rien du ministère de l’Environnement, ni de ses activités. Cela n’est pas normal. Nous devons rectifier le tir en renforçant la communication autour de nos activités ».
Jean-Luc Assi a, en outre, promis de mettre tout en œuvre afin que le projet de construction de la maison de l’Environnement initié par l’Ande connaisse une avancée notable, avec notamment la pose de la première pierre, avant la fin de l’année.
Il a également promis de s’employer à l’amélioration des conditions de travail de tous ses collaborateurs pour atteindre les résultats fixés. « Je mettrai, par ailleurs, l’accent sur la planification et le contrôle de la politique en matière d’environnement ; le respect scrupuleux du code de l’environnement et de façon générale, de la législation en matière de protection de la nature et de préservation de l’environnement ; la recherche de solutions aux problématiques liées à toutes les formes de pollution qui mettent à mal le bien-être des populations ; l’équilibre entre les exigences du développement, le bien-être, la qualité de vie et la santé des populations », a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le directeur général par intérim de l’Ande, Attah Oussouh Camus, a souligné que sa structure est confrontée à quelques difficultés qui freinent son efficacité. Au nombre de ces difficultés figurent la non couverture de l’ensemble du territoire nationale, les coûts liés aux déplacements (véhicules, carburant, personnel), la non-conformité du statut de l’Ande aux dispositions de l’article portant code de l’Environnement, l’absence de texte relatifs à la tarification des prestations de l’Ande.
Il a souligné qu’en vue de remédier au déficit de communication, l’Ande a inscrit au nombre de ses projets la production d’une émission de promotion de l’Ande et ses activités.
A propos de la maison de l’Environnement, il a indiqué son coût est estimé à 84 milliards Fcfa à financer à hauteur de 85% par les bailleurs et 15% par l’État. Selon lui, toutes les étapes pour atteindre la pose de la première pierre ont déjà été franchies. Notamment, les études de faisabilité, la réalisation des études d’impact environnemental et social, l’identification des acquis du projet, la purge des droits coutumiers sont déjà achevés.