Dettes publiques africaines/Siandou Fofana: «Il faut mettre en place des fonds de garantie pour assurer la souveraineté de l’Etat»
Prenant part à la cérémonie de lancement des activités du premier Think Tank (A New Road) dédié aux dettes et financements des économies africaines, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a souhaité la mise en place de fonds de garantie pour renforcer la souveraineté des Etats africains. C’était le 6 mai 2021, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, à Cocody.
Dans son intervention, le ministre Siandou Fofana, par ailleurs membre fondateur de ‘’A New Road’’, a dégagé des perspectives pouvant aider les Etats africains à faire face aux dettes publiques. « Si nous voulons dessiner les contours du futur d’une Afrique qui avance, il faut bien trouver des outils et des mécanismes innovants. Ce, afin de mettre en place des fonds de garantie qui peuvent être des éléments qui viendront se substituer à la garantie souveraine de l’Etat et qui pourraient aider à aller sur le marché pour mobiliser l’épargne », a-t-il souhaité.
Nicolas Jean, associé et membre du comité exécutif du cabinet d’avocats Gide, par ailleurs initiateur de cette organisation, a relevé l’importance de la cérémonie. « Les origines du Think Tank remontent au début de la crise sanitaire. Une réflexion s’impose à nous tous. Nous sommes convaincus que par les diversités représentatives pourraient émerger une proposition innovante. Notre ambition est de porter un regard sur les questions des dettes et financements des économies africaines pour proposer de nouvelles formes d’outils au service de la souveraineté des Etats africains », a-t-il souligné.
Quant à Youssouf Fadiga, directeur général de la Banque nationale d’investissement (Bni), il a indiqué que pour faire face à ces propres besoins mais aussi pour rembourser la dette, il faut que les pays africains génèrent suffisamment de ressources propres à travers la formalisation de l’économie.
A l’issue de cette cérémonie, deux panels ont été animés sur les thèmes suivants : « Coût de la dette en Afrique : à quels obstacles faisons-nous face et comment y remédier ?» ; « La dette, outil au service de l’émergence des champions nationaux et panafricains dans des secteurs stratégiques ».
‘’A New Road’’, faut-il le rappeler, est une association à but non lucratif et apolitique composée de 25 membres fondateurs. Ils souhaitent intégrer aux réflexions menées, une dimension sociale et sociétale afin de faire un plaidoyer pour favoriser les conditions d’accès aux financements des économies africaines sur les marchés internationaux.
Ange Kumassi (Stagiaire)
Nicolas Jean, associé et membre du comité exécutif du cabinet d’avocats Gide, par ailleurs initiateur de cette organisation, a relevé l’importance de la cérémonie. « Les origines du Think Tank remontent au début de la crise sanitaire. Une réflexion s’impose à nous tous. Nous sommes convaincus que par les diversités représentatives pourraient émerger une proposition innovante. Notre ambition est de porter un regard sur les questions des dettes et financements des économies africaines pour proposer de nouvelles formes d’outils au service de la souveraineté des Etats africains », a-t-il souligné.
Quant à Youssouf Fadiga, directeur général de la Banque nationale d’investissement (Bni), il a indiqué que pour faire face à ces propres besoins mais aussi pour rembourser la dette, il faut que les pays africains génèrent suffisamment de ressources propres à travers la formalisation de l’économie.
A l’issue de cette cérémonie, deux panels ont été animés sur les thèmes suivants : « Coût de la dette en Afrique : à quels obstacles faisons-nous face et comment y remédier ?» ; « La dette, outil au service de l’émergence des champions nationaux et panafricains dans des secteurs stratégiques ».
‘’A New Road’’, faut-il le rappeler, est une association à but non lucratif et apolitique composée de 25 membres fondateurs. Ils souhaitent intégrer aux réflexions menées, une dimension sociale et sociétale afin de faire un plaidoyer pour favoriser les conditions d’accès aux financements des économies africaines sur les marchés internationaux.
Ange Kumassi (Stagiaire)