Sportivement : Faisons la part des choses
Le passage du ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’économie sportive sur les antennes de la télévision nationale, le 3 mai dernier, a remis au goût du jour une information qui circulait. Cette « réforme » du Cocan 2023 était dans les tuyaux depuis son avènement au 3e étage de l’immeuble Sogefiha, au Plateau.
Cette fois, l’opinion est mieux éclairée sur les véritables motivations du successeur de François Albert Amichia.
Le nouveau ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Économie sportive, nonobstant les gros chantiers qu’ouvre devant lui cette nouvelle dénomination, veut prendre la tête du Cocan 2023. Il souhaite, en plus, intégrer les membres du Comité de normalisation. Mais, le Comité de normalisation a-t-il sa place dans le Cocan 2023 ?
Pourquoi le ministre Danho Paulin veut-il absolument intégrer ce comité provisoire, mis en place pour résoudre un problème ponctuel (mettre de l’ordre dans les textes de la Fif et organiser l’élection d’un nouveau président et partir en décembre 2021) dans une organisation dont l’objet est la Can 2023 ; une compétition qui a lieu dans deux ans ! Ou alors le ministre a reçu des garanties que cette situation va perdurer...
Ce que l’on a du mal à comprendre, c’est que le ministre n’hésite pas à citer l’exemple du Cameroun où il a effectué une mission dans le cadre du Chan 2020. Là-bas, en effet, le patron du Cocan 2019 décalé en 2021, puis calé en 2022, n’est autre que le ministre des Sports et de l’Éducation physique, M. Narcisse Mouelle Kombi. Et Dieu seul sait les difficultés que cela engendre dans le fonctionnement du comité. « Non seulement, le comité lui-même a du mal à fonctionner. Il se réunit très rarement. Le ministre a passé le plus clair de son temps à placer des proches au lieu de s’inquiéter du calendrier », révélaient à la presse des experts, qui justifiaient la lenteur du Cocan camerounais, qui devait organiser la Can 2019.
Une compétition confiée à la dernière minute à l’Égypte, par la Caf, qui a procédé à un glissement, de 2019 à 2021, puis 2022. « L’on a voulu faire de la Can un argument de campagne présidentielle », déclarait Constant Omari, alors vice-président de la Caf.
Au Cameroun, le ministre s’est accaparé le Cocan, centralisant tout et créant de facto une lenteur qui ne dit pas son nom. Voilà tout le malheur du Comité d’organisation au Cameroun qui, malgré le glissement de 2019 à 2022, traîne encore les pieds. Pas plus tard que la semaine dernière, la Caf a été obligée de donner un ultimatum pour achever le complexe sportif d’Olembe en novembre prochain.
Du coup, tout est devenu urgent. Et Dieu seul sait ce que cette situation d’urgence occasionne comme détournement de fonds massifs d’argent destiné à l’organisation de la Can.
En Côte d’Ivoire, la lenteur que le ministre veut imputer au Cocan 2023 relève plutôt de la responsabilité directe du ministère des Sports. A savoir la réalisation et la réhabilitation des infrastructures sportives qui sont gérées par la tutelle.
Le nouveau ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Économie sportive, nonobstant les gros chantiers qu’ouvre devant lui cette nouvelle dénomination, veut prendre la tête du Cocan 2023. Il souhaite, en plus, intégrer les membres du Comité de normalisation. Mais, le Comité de normalisation a-t-il sa place dans le Cocan 2023 ?
Pourquoi le ministre Danho Paulin veut-il absolument intégrer ce comité provisoire, mis en place pour résoudre un problème ponctuel (mettre de l’ordre dans les textes de la Fif et organiser l’élection d’un nouveau président et partir en décembre 2021) dans une organisation dont l’objet est la Can 2023 ; une compétition qui a lieu dans deux ans ! Ou alors le ministre a reçu des garanties que cette situation va perdurer...
Ce que l’on a du mal à comprendre, c’est que le ministre n’hésite pas à citer l’exemple du Cameroun où il a effectué une mission dans le cadre du Chan 2020. Là-bas, en effet, le patron du Cocan 2019 décalé en 2021, puis calé en 2022, n’est autre que le ministre des Sports et de l’Éducation physique, M. Narcisse Mouelle Kombi. Et Dieu seul sait les difficultés que cela engendre dans le fonctionnement du comité. « Non seulement, le comité lui-même a du mal à fonctionner. Il se réunit très rarement. Le ministre a passé le plus clair de son temps à placer des proches au lieu de s’inquiéter du calendrier », révélaient à la presse des experts, qui justifiaient la lenteur du Cocan camerounais, qui devait organiser la Can 2019.
Une compétition confiée à la dernière minute à l’Égypte, par la Caf, qui a procédé à un glissement, de 2019 à 2021, puis 2022. « L’on a voulu faire de la Can un argument de campagne présidentielle », déclarait Constant Omari, alors vice-président de la Caf.
Au Cameroun, le ministre s’est accaparé le Cocan, centralisant tout et créant de facto une lenteur qui ne dit pas son nom. Voilà tout le malheur du Comité d’organisation au Cameroun qui, malgré le glissement de 2019 à 2022, traîne encore les pieds. Pas plus tard que la semaine dernière, la Caf a été obligée de donner un ultimatum pour achever le complexe sportif d’Olembe en novembre prochain.
Du coup, tout est devenu urgent. Et Dieu seul sait ce que cette situation d’urgence occasionne comme détournement de fonds massifs d’argent destiné à l’organisation de la Can.
En Côte d’Ivoire, la lenteur que le ministre veut imputer au Cocan 2023 relève plutôt de la responsabilité directe du ministère des Sports. A savoir la réalisation et la réhabilitation des infrastructures sportives qui sont gérées par la tutelle.