Blaise Amalanbian (directeur technique national adjoint de la Fibb): “Le basket reste, malgré tout, vivant à l’intérieur du pays”

Blaise Amalanbian, directeur technique national adjoint de la Fédération ivoirienne basket-ball. (DR)
Blaise Amalanbian, directeur technique national adjoint de la Fédération ivoirienne basket-ball. (DR)
Blaise Amalanbian, directeur technique national adjoint de la Fédération ivoirienne basket-ball. (DR)

Blaise Amalanbian (directeur technique national adjoint de la Fibb): “Le basket reste, malgré tout, vivant à l’intérieur du pays”

Le 27/05/21 à 11:55
modifié 27/05/21 à 12:42
Que retenir de votre passage à Gagnoa lors des finales des inter-ligues ?

Le constat est net. Il y a du travail qui est fait à l’intérieur du pays. On a vu des jeunes joueurs qui ont rivalisé de talent. C’était formidable. J’ai été impressionné par l’engouement autour de cette activité fédérale. Sincèrement, le président Mahama Coulibaly a eu le nez creux en choisissant d’organiser ces inter-ligues à Gagnoa.

Vous attendiez-vous à cet engouement ?

En toute franchise, j’attendais de voir cela sur le terrain. Je suis heureux de constater que malgré les nombreux obstacles dus au manque d’infrastructures, d’équipements et autres, le basket-ball est bien pratiqué à l’intérieur du pays. Il faut féliciter les présidents de Ligue et les encadreurs qui se battent pour maintenir la flamme dans tout le pays. Nous avons vu beaucoup de choses assez intéressantes, surtout en ce qui concerne la qualité du jeu des enfants. Mais aussi beaucoup de choses à améliorer et à faire.

Qu’allez-vous faire à présent, concernant la direction technique nationale ?

Aujourd’hui, nous avons un président à la tête de la Fédération qui est venu avec de nouvelles idées, une vision. Il veut que d’ici 2025, la Côte d’Ivoire puisse produire des joueurs capables de revendiquer une place en Nba. Cela passe par la détection et la formation des jeunes sur toute l’étendue du territoire national. Déjà, nous avons recensé les différents encadreurs des différentes Ligues du pays. Nous allons mettre en place un programme de suivi qui nous permettra de renforcer leurs capacités pour que les jeunes qu’ils forment puissent avoir un meilleur suivi et mieux s’exprimer sur le terrain.

Comment va se faire le suivi de ces jeunes loin d’Abidjan ?

C’est simple. Il y a environ deux, trois semaines, nous avons réparti les entraîneurs à la tête des équipes nationales. Nous allons mettre en place un programme de formation des jeunes talents qui seront détectés. Justement, Gagnoa 2021 entre dans ce cadre. Nous avons détecté pas mal de jeunes talentueux. Il y aura des séances de regroupement à Abidjan auxquelles les jeunes détectés sur le territoire pourront participer. Il est également prévu que les entraîneurs sur place, dans les différentes localités, reçoivent des instructions pour un suivi de ces jeunes.


Le 27/05/21 à 11:55
modifié 27/05/21 à 12:42