Réseaux sociaux : Vers l’adoption d’un cadre réglementaire
Il a regretté les dérapages observés dans l’utilisation inappropriée de ces outils de communication des temps modernes et leurs conséquences sur le tissu social. Évoquant avec une profonde désolation les récentes attaques contre les ressortissants nigériens consécutives aux fake news.
« Notre conviction, c’est que la meilleure des libertés est celle qui s’exprime dans un cadre réglementaire bien défini. Nous irons inévitablement vers une responsabilisation de l’utilisation de ces médias », a-t-il laissé entendre.
A ce propos, il a attiré l’attention sur le fait que les plus grandes démocraties à travers le monde s’engagent résolument dans cette démarche protectionniste. Dans cet élan, il a estimé que la Caidp pourrait constituer un partenaire idéal pour appuyer la compagne d’éducation et de sensibilisation que son département prévoit de mener sur l’utilisation des réseaux sociaux.
Pour lui, cette institution dont le rôle est de favoriser l’accès à l’information, pourrait constituer un important instrument de lutte contre la désinformation. « Devant l’action des usines à fabrication d’infox, l’importance du droit d’accès à la vraie information et aux documents publics prend toute son importance. Il nous apparaît évident que si la population avait accès à la vraie information, on aurait tué les infox », a-t-il relevé.
Cette visite a été l’occasion pour le président de la Caidp, Kébé Yacouba, de présenter un bilan satisfaisant de cette institution après environ six ans d’existence. Mais aussi d’évoquer les difficultés d’ordre budgétaire et logistique qu’elle rencontre dans son fonctionnement.