Inclusion financière : Les Finetch veulent se positionner en première ligne
Le rôle des technologies financières – Fintech – dans la réalisation de l’inclusion financière en Afrique est de plus en plus affirmé. Le sujet était le 25 mai au cœur d’un panel organisé par les responsables de l’opérateur de transfert monétaire Wave, à la villa Lepic à Cocody-Danga.
Lors des échanges, Drew Durbin, CEO de Wave Mobile Money, a insisté sur la tendance à la simplification des process, afin d’éliminer les obstacles pour les populations des zones les plus reculées, où les moyens de communication ne sont pas toujours de meilleure qualité. D’autant plus que l’enjeu, pour lui, c’est de mettre en place un système financier accessible à tous et favorisant la stabilité ainsi que l’équité des progrès.
Il a également souligné la possibilité de plus en plus forte pour les populations n’ayant pas accès au système financier classique de collecter plus facilement de l’argent auprès d’amis et parents éloignés dans les moments difficiles. Parce que les solutions sont de plus en plus simples. « Un numéro de téléphone suffit, pas forcément besoin d’autres informations... », a-t-il relevé.
Il estime en outre que pour les gouvernements, le passage du paiement en espèces au paiement numérique peut contribuer à réduire la corruption et améliorer l’efficacité dans la mise en œuvre de bon nombre de projets et programmes sociaux.
Cette assertion a rencontré l’adhésion de Daniel Ahouassa, Co-Founder du Groupe Weblogy, pour qui les gouvernants gagneraient à appuyer le cadre réglementaire élaboré par la Banque centrale des États de l'Afrique de l’ouest (Bceao), à travers des mécanismes favorisant davantage l’interaction entre les Fintech et le secteur bancaire classique. Surtout que les Fintech sont adossées à ces banques, tant dans l’obtention de l’agrément d’opérer que la gestion des données personnelles de la clientèle.
Pour Coura Sene, Dg de Wave Sénégal, la tendance des Fintech à se contenter de petits gains sur plus grande clientèle est un avantage à capitaliser par les autorités des États ouest-africains pour accélérer leurs différentes politiques d’inclusion financière.
Il a également souligné la possibilité de plus en plus forte pour les populations n’ayant pas accès au système financier classique de collecter plus facilement de l’argent auprès d’amis et parents éloignés dans les moments difficiles. Parce que les solutions sont de plus en plus simples. « Un numéro de téléphone suffit, pas forcément besoin d’autres informations... », a-t-il relevé.
Il estime en outre que pour les gouvernements, le passage du paiement en espèces au paiement numérique peut contribuer à réduire la corruption et améliorer l’efficacité dans la mise en œuvre de bon nombre de projets et programmes sociaux.
Cette assertion a rencontré l’adhésion de Daniel Ahouassa, Co-Founder du Groupe Weblogy, pour qui les gouvernants gagneraient à appuyer le cadre réglementaire élaboré par la Banque centrale des États de l'Afrique de l’ouest (Bceao), à travers des mécanismes favorisant davantage l’interaction entre les Fintech et le secteur bancaire classique. Surtout que les Fintech sont adossées à ces banques, tant dans l’obtention de l’agrément d’opérer que la gestion des données personnelles de la clientèle.
Pour Coura Sene, Dg de Wave Sénégal, la tendance des Fintech à se contenter de petits gains sur plus grande clientèle est un avantage à capitaliser par les autorités des États ouest-africains pour accélérer leurs différentes politiques d’inclusion financière.