Lutte contre le paludisme : La Côte d’Ivoire renoue avec les grandes campagnes de démoustication
L’Institut national d’hygiène publique (Inhp), en collaboration avec le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, a lancé, depuis le 29 mai et ce, jusqu’au 09 juillet 2021, une campagne de démoustication dans plusieurs communes de la Côte d’Ivoire. L’objectif est de réduire les populations vectrices (moustiques) par la démoustication.
Les villes et communes concernées sont, entre autres, Cocody, Treichville, Aboisso, Adiaké , Dabou et Jacqueville.
L’Inhp sollicite, pour la circonstance, la pleine adhésion des populations pour la réussite de la campagne. Les équipes de l’institut visiteront ces localités pour éliminer les gîtes des moustiques puis procéderont à la pulvérisation des domiciles. D’où l’appel du directeur général de l’Inhp. « Il est important que chacun ouvre les portes de sa maison aux équipes de l’Inhp. L’idéal est que les résidents puissent laisser entrer les techniciens dans les maisons pour pulvériser. Le produit n’est pas dangereux », rassure le Pr Bénié Bi Vroh Joseph.
L’autre avantage de la présente campagne est de sensibiliser la population et les leaders communautaires à la reconnaissance et la destruction des gîtes larvaires. Puisque selon l’entomologiste médical et vétérinaire au service de lutte anti vectorielle, Konan Kouassi Lambert, les moustiques ne pondent pas dans l’eau mais plutôt dans les pots de fleurs. « Le moustique a besoin d’eaux stagnantes pour se reproduire dans les pots de fleurs. Le moustique pond tous les deux jours », explique-t-il.
Notons qu’en Côte d’Ivoire, le paludisme représente 43% des motifs de consultation dans les structures sanitaires. Le taux moyen d’incidence déclarée du paludisme dans la population est de 14 cas pour 1000 habitants. Il est responsable de 40% des causes d’absentéisme en milieu scolaire et professionnel, et de 50% de perte de revenu agricole.
Ange Kumassi (Stagiaire)
(Source : Sercom)
L’Inhp sollicite, pour la circonstance, la pleine adhésion des populations pour la réussite de la campagne. Les équipes de l’institut visiteront ces localités pour éliminer les gîtes des moustiques puis procéderont à la pulvérisation des domiciles. D’où l’appel du directeur général de l’Inhp. « Il est important que chacun ouvre les portes de sa maison aux équipes de l’Inhp. L’idéal est que les résidents puissent laisser entrer les techniciens dans les maisons pour pulvériser. Le produit n’est pas dangereux », rassure le Pr Bénié Bi Vroh Joseph.
L’autre avantage de la présente campagne est de sensibiliser la population et les leaders communautaires à la reconnaissance et la destruction des gîtes larvaires. Puisque selon l’entomologiste médical et vétérinaire au service de lutte anti vectorielle, Konan Kouassi Lambert, les moustiques ne pondent pas dans l’eau mais plutôt dans les pots de fleurs. « Le moustique a besoin d’eaux stagnantes pour se reproduire dans les pots de fleurs. Le moustique pond tous les deux jours », explique-t-il.
Notons qu’en Côte d’Ivoire, le paludisme représente 43% des motifs de consultation dans les structures sanitaires. Le taux moyen d’incidence déclarée du paludisme dans la population est de 14 cas pour 1000 habitants. Il est responsable de 40% des causes d’absentéisme en milieu scolaire et professionnel, et de 50% de perte de revenu agricole.
Ange Kumassi (Stagiaire)
(Source : Sercom)