Développement de l’Afrique: La contribution de la diaspora dans l’économie nationale au centre des débats
Dans le cadre de sa tribune d’échanges « Le vendredi libéral », le Centre d’études et de recherches panafricaines et globales (Cerpag) a organisé, avec l’appui de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, un atelier de réflexion sur le thème : « L’Afrique et sa diaspora à l’ère de la mondialisation ». C’était le 11 juin 2021, à l’immeuble Carbone, à Abidjan-Cocody.
Les échanges ont tourné autour de trois axes de réflexion : « racisme, négrophobie, ségrégation, xénophobie, mémoire, colonisation, esclavage, antisémitisme, clichés, stéréotypes, intolérance » ; « regards croisés, Afrique-Europe-Amérique, ruptures, stéréotypes, malentendus, perceptions, antagonismes idées reçues, dialogues, convergences, transferts culturels », et « Diaspora et développement ».
« Il faut bâtir le développement de l’Afrique avec la diaspora à partir du moment où l’Union africaine a décidé qu’elle soit la 6ème région du monde. Car elle estime que les fonds transférés par la diaspora peuvent égaler l’aide publique au développement », a affirmé Issiaka Konaté, directeur général des Ivoiriens de l’extérieur.
Selon lui, la Côte d’Ivoire compte 1 240 000 personnes réparties à travers le monde et qui contribuent entre 0,7 et 1,4% du Produit intérieur brut (Pib), soit environ 200 milliards de FCfa de transfert par an. Autant dire que cette diaspora contribue à divers niveaux au développement de la Côte d’Ivoire.
Aussi dira-t-il, la Côte d’Ivoire a commencé à traiter la question de la diaspora. « Après 2011, le Président de la République a lancé un appel au retour de la diaspora en Côte d’Ivoire. L’Etat a mis en place un certain nombre de mécanismes. Il y a eu un recrutement après appel à candidatures, une association de la diaspora au Conseil économique et social (Ces), l’association de la diaspora au Sénat, la mise en place de la direction des Ivoiriens de l’extérieur... Il y a deux semaines, l’Etat a octroyé 331 millions de FCfa à 11 Ivoiriens de la diaspora qui ont des projets novateurs qui pourraient créer des emplois en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.
Mais pour Issiaka Konaté, la question de la diaspora constitue un défi à relever. « La diaspora ce n’est pas tous ces Ivoiriens qui sont en détresse à l’extérieur mais tous ces intellectuels qui rêvent de contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi le thème du forum de la diaspora en 2017 était : ‘’Diaspora ivoirienne 32ème région’’ car en Côte d’Ivoire, il y a 31 régions », a-t-il souligné.
« En tant que fondation libérale, c’est une joie pour nous d’accompagner ce genre d’initiative », a affirmé Magloire N’déhi, chef du bureau d’Abidjan de cette fondation. Avant d’ajouter que cette rencontre vise à répondre à certain nombre de questionnements. « Est-ce que l’Afrique a-t-elle besoin de la mondialisation ? Est-ce que la mondialisation n’est pas contre les intérêts des Africains ? Qu’est-ce que l’Afrique peut-elle tirer de la mondialisation ? », s’est-il interrogé.
Selon Dr Yéo Lacina, Maître de conférences en Allemand, directeur du Cerpag, l’Union africaine a décidé d’ériger la diaspora en 6è région du continent, au même titre que l’Afrique centrale, l’Afrique australe, l’Afrique du nord, l’Afrique orientale et l’Afrique de l’ouest. Et les ex-présidents sud-africain, Thabo Mbéki et sénégalais, Abdoulaye Wade ont été faits ambassadeurs de ce projet.
Ce café scientifique témoigne donc de l’appropriation de ce projet par leurs chercheurs, les experts et les libres penseurs qui apportent ainsi leur contribution à une intégration des peuples tant souhaitée et de plus en plus revendiquée par les différentes régions du continent africain.
Créé en 2019, le Cerpag est une plateforme spécialisée dans la recherche scientifique sur l’internationalisation et la diaspora africaine, ancienne et contemporaine. Il se veut transdisciplinaire. Ce centre a pour vocation de conduire des réflexions-actions sur les défis globaux en lien avec la mise en œuvre du développement durable. Son slogan est : « Penser globalement et agir localement ».
« Il faut bâtir le développement de l’Afrique avec la diaspora à partir du moment où l’Union africaine a décidé qu’elle soit la 6ème région du monde. Car elle estime que les fonds transférés par la diaspora peuvent égaler l’aide publique au développement », a affirmé Issiaka Konaté, directeur général des Ivoiriens de l’extérieur.
Selon lui, la Côte d’Ivoire compte 1 240 000 personnes réparties à travers le monde et qui contribuent entre 0,7 et 1,4% du Produit intérieur brut (Pib), soit environ 200 milliards de FCfa de transfert par an. Autant dire que cette diaspora contribue à divers niveaux au développement de la Côte d’Ivoire.
Aussi dira-t-il, la Côte d’Ivoire a commencé à traiter la question de la diaspora. « Après 2011, le Président de la République a lancé un appel au retour de la diaspora en Côte d’Ivoire. L’Etat a mis en place un certain nombre de mécanismes. Il y a eu un recrutement après appel à candidatures, une association de la diaspora au Conseil économique et social (Ces), l’association de la diaspora au Sénat, la mise en place de la direction des Ivoiriens de l’extérieur... Il y a deux semaines, l’Etat a octroyé 331 millions de FCfa à 11 Ivoiriens de la diaspora qui ont des projets novateurs qui pourraient créer des emplois en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.
Mais pour Issiaka Konaté, la question de la diaspora constitue un défi à relever. « La diaspora ce n’est pas tous ces Ivoiriens qui sont en détresse à l’extérieur mais tous ces intellectuels qui rêvent de contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi le thème du forum de la diaspora en 2017 était : ‘’Diaspora ivoirienne 32ème région’’ car en Côte d’Ivoire, il y a 31 régions », a-t-il souligné.
« En tant que fondation libérale, c’est une joie pour nous d’accompagner ce genre d’initiative », a affirmé Magloire N’déhi, chef du bureau d’Abidjan de cette fondation. Avant d’ajouter que cette rencontre vise à répondre à certain nombre de questionnements. « Est-ce que l’Afrique a-t-elle besoin de la mondialisation ? Est-ce que la mondialisation n’est pas contre les intérêts des Africains ? Qu’est-ce que l’Afrique peut-elle tirer de la mondialisation ? », s’est-il interrogé.
Selon Dr Yéo Lacina, Maître de conférences en Allemand, directeur du Cerpag, l’Union africaine a décidé d’ériger la diaspora en 6è région du continent, au même titre que l’Afrique centrale, l’Afrique australe, l’Afrique du nord, l’Afrique orientale et l’Afrique de l’ouest. Et les ex-présidents sud-africain, Thabo Mbéki et sénégalais, Abdoulaye Wade ont été faits ambassadeurs de ce projet.
Ce café scientifique témoigne donc de l’appropriation de ce projet par leurs chercheurs, les experts et les libres penseurs qui apportent ainsi leur contribution à une intégration des peuples tant souhaitée et de plus en plus revendiquée par les différentes régions du continent africain.
Créé en 2019, le Cerpag est une plateforme spécialisée dans la recherche scientifique sur l’internationalisation et la diaspora africaine, ancienne et contemporaine. Il se veut transdisciplinaire. Ce centre a pour vocation de conduire des réflexions-actions sur les défis globaux en lien avec la mise en œuvre du développement durable. Son slogan est : « Penser globalement et agir localement ».