Protection des droits de l’enfant: L’ONG DDE-CI sensibilise les étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny

Les étudiants ont part nombreux à cette rencontre. (Dr)
Les étudiants ont part nombreux à cette rencontre. (Dr)
Les étudiants ont part nombreux à cette rencontre. (Dr)

Protection des droits de l’enfant: L’ONG DDE-CI sensibilise les étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny

Le 20/06/21 à 09:20
modifié 25/06/21 à 12:20
A l’occasion de la célébration de la Journée de l’enfant Africain, l’Ong Dignité et Droits pour les Enfants en Côte d’Ivoire (Dde-Ci) à travers son Programme Enfance sans Barreaux a organisé une conférence publique à la faculté de criminologie de l’Université Félix Houphouët-Boigny sis à Abidjan-Cocody, le mercredi 16 juin 2021. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser les étudiants sur les questions de justice pour mineur et la protection des droits de l’enfant en tant que futurs décideurs, parents et chercheurs.

Éric Memel Digbeu, Chargé du Programme Enfance Sans Barreaux, en prenant la parole pour sa communication, a fait remarquer que la protection de l’enfant en conflit avec la loi fait appel à un ensemble de dispositions spécifiques de protection des mineurs à qui est imputée une infraction du fait des problèmes de maturité affective, psychologique et intellectuelle. Il a égalent présenté les statistiques de la justice pour mineur en Côte d’Ivoire. Ainsi, selon le rapport sur la visite des établissements pénitentiaires de Côte d’Ivoire du Cndh en 2020, "719 mineurs sont détenus dans les 34 prisons reparties sur le territoire national sur un effectif total de 20,911 soit 4% du nombre total des détenus".

Il a aussi insisté sur les actions de réinsertion menées par l’Ong Dde-Ci et ses partenaires pour resocialiser l’enfant après sa libération du Centre d’Observation des Mineurs. Au terme de sa communication, il a recommandé, entre autres, l’aménagement de centres en milieu ouvert, la définition d’un cadre opérationnel de mise en œuvre des alternatives à savoir les Travaux d’Intérêt Général (Tig), la réparation, la liberté surveillée; la définition d’un cadre de collaboration avec l’Etat, avec l’ordre des avocats pour l’assistance judiciaire et avec l’ordre des médecins.

L’autre communication était d’Edoukou Julie, juriste et coordonnatrice du Centre Sauvetage de Dde-Ci. Elle a porté sur les violences basées sur le genre. A l’aide d’images, elle a montré aux participants que les Vbg constituent un fléau pour la société. Elle a rappelé les actions de Dde-Ci pour soulager ses victimes. Au nombre de ces actions s’inscrit l’accueil, l’hébergement, la prise en charge psychologique, médicale et judiciaire des victimes.

La présidente du forum des Ong, Monguibo Louise, qui était présente à cette rencontre a délivré un message invitant au respect de la charte africaine des Droits et du bien-être de l’enfant par tous les états Africains afin de leur permettre de bien vivre. « Cette date vient rappeler à toute l’Afrique qu’elle doit créer un cadre de vie et un environnement propice pour l’épanouissement et le développement harmonieux pour ses enfants », a-t-elle déclaré.

Source Sercom

Le 20/06/21 à 09:20
modifié 25/06/21 à 12:20