Zone de libre-échange : Les avantages et défis de la Zlecaf au centre d’un débat
Les pays africains ont adopté un accord-cadre de création d’une Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui est entré en vigueur depuis janvier 2021. Mais cet instrument est peu connu du public, en dehors des hautes sphères.
C’est pour mieux comprendre les atouts et défis de cette zone de libre circulation que la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté a organisé un panel sur le thème « Transport maritime : enjeux économiques et liberté de circulation », à l'Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm). C’était le 19 juin 2021, à Abidjan-Yopougon. Cette conférence a été précédée d’une visite d’étude et d’échanges des Alumni (bénéficiaires des programmes) et partenaires de la Fondation.
« En tant que fondation politique libérale, nous pensons que si l’Afrique a décidé de s’engager dans une tel projet, c’est parce qu’elle estime que cela constitue une réelle opportunité et nous ne pouvons que l’encourager. Il s’agit donc pour nous d’ouvrir le débat, de venir comprendre les enjeux de la libre-échange du continent africain mise en vigueur depuis janvier 2021. Mais aussi diffuser au maximum l’information afin que les populations, organisations de la société civile et les partis politiques puissent s’approprier cet instrument qui est d’un intérêt national », explique Magloire N’Déhi, chef de bureau d’Abidjan de la Fondation Friedrich Naumann.
Avant d’ajouter que la Zlecaf, c’est un marché de 1,2 milliard d’habitants qui s’offre à la Côte d’Ivoire et dont les entreprises ivoiriennes pourront profiter. Cela peut faire baisser le prix de certains produits dont on n’a pas forcément accès. Evidemment, il y a des défis qu’il faudra relever, à savoir la question sécuritaire, la menace terrorisme et les guerres asymétriques. L’on doit aussi relever le défi des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes. Tout en diversifiant l’économie, etc.
« La Zlecaf est une opportunité que les pays africains doivent saisir. Nos entrepreneurs doivent se préparer pour profiter de cette zone de libre-échange, tant sur le plan technologique que sur le plan économique. La Côte d’Ivoire doit profiter de cette zone car les études de la Banque mondiale ont montré qu’elle est bénéficiaire. Mais pour cela, il faut que nos faiblesses au niveau de la communication et de l’instabilité puissent être jugulées afin de profiter à nos entrepreneurs et clients. La Zlecaf va également permettre de créer des emplois pour nos nombreux jeunes donc de réduire l’insécurité car de nombreux jeunes faute d’emplois sont des appâts faciles », explique Dr Fofana Moustapha, économiste, point focal Zlecaf au Conseil économique, social, environnemental et culturel.
Parlant du transport maritime qui représente 80 à 90% du commerce international, Capitaine Gadjuie Max, représentant l’Arstm, a indiqué que le transport maritime sur le continent est encore tributaire des échanges entre les pays africains et leurs métropoles.
« Il est plus facile de trouver des transports maritimes allant de la Côte d’Ivoire vers l’Europe que des court-distances entre Etats africains (le cabotage) parce que généralement il n’y pas de matière à échanger entre ces pays. Il faut donc parvenir à changer la donne pour arriver à un transport sous-régional pour que la Zlecaf puisse être bénéfique aux pays africains sur le plan maritime. Mais au-delà, il y a des investissements à faire, notamment au niveau infrastructurel pour une zone de libre-échange performante », confie-t-il.
Ayouba Coulibaly, chef du service reconversion et requalification à l’Agence emploi-jeunes, s’est félicité du cadre institutionnel mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire. Un secrétariat national de la Zlecaf est mis en place pour débattre des questions de cette libre-échange. Ce cadre permet à l’Etat de prendre en compte les préoccupations des populations.
Info : une correspondance particulière
« En tant que fondation politique libérale, nous pensons que si l’Afrique a décidé de s’engager dans une tel projet, c’est parce qu’elle estime que cela constitue une réelle opportunité et nous ne pouvons que l’encourager. Il s’agit donc pour nous d’ouvrir le débat, de venir comprendre les enjeux de la libre-échange du continent africain mise en vigueur depuis janvier 2021. Mais aussi diffuser au maximum l’information afin que les populations, organisations de la société civile et les partis politiques puissent s’approprier cet instrument qui est d’un intérêt national », explique Magloire N’Déhi, chef de bureau d’Abidjan de la Fondation Friedrich Naumann.
Avant d’ajouter que la Zlecaf, c’est un marché de 1,2 milliard d’habitants qui s’offre à la Côte d’Ivoire et dont les entreprises ivoiriennes pourront profiter. Cela peut faire baisser le prix de certains produits dont on n’a pas forcément accès. Evidemment, il y a des défis qu’il faudra relever, à savoir la question sécuritaire, la menace terrorisme et les guerres asymétriques. L’on doit aussi relever le défi des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes. Tout en diversifiant l’économie, etc.
« La Zlecaf est une opportunité que les pays africains doivent saisir. Nos entrepreneurs doivent se préparer pour profiter de cette zone de libre-échange, tant sur le plan technologique que sur le plan économique. La Côte d’Ivoire doit profiter de cette zone car les études de la Banque mondiale ont montré qu’elle est bénéficiaire. Mais pour cela, il faut que nos faiblesses au niveau de la communication et de l’instabilité puissent être jugulées afin de profiter à nos entrepreneurs et clients. La Zlecaf va également permettre de créer des emplois pour nos nombreux jeunes donc de réduire l’insécurité car de nombreux jeunes faute d’emplois sont des appâts faciles », explique Dr Fofana Moustapha, économiste, point focal Zlecaf au Conseil économique, social, environnemental et culturel.
Parlant du transport maritime qui représente 80 à 90% du commerce international, Capitaine Gadjuie Max, représentant l’Arstm, a indiqué que le transport maritime sur le continent est encore tributaire des échanges entre les pays africains et leurs métropoles.
« Il est plus facile de trouver des transports maritimes allant de la Côte d’Ivoire vers l’Europe que des court-distances entre Etats africains (le cabotage) parce que généralement il n’y pas de matière à échanger entre ces pays. Il faut donc parvenir à changer la donne pour arriver à un transport sous-régional pour que la Zlecaf puisse être bénéfique aux pays africains sur le plan maritime. Mais au-delà, il y a des investissements à faire, notamment au niveau infrastructurel pour une zone de libre-échange performante », confie-t-il.
Ayouba Coulibaly, chef du service reconversion et requalification à l’Agence emploi-jeunes, s’est félicité du cadre institutionnel mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire. Un secrétariat national de la Zlecaf est mis en place pour débattre des questions de cette libre-échange. Ce cadre permet à l’Etat de prendre en compte les préoccupations des populations.
Info : une correspondance particulière