Droits de l’homme/Lutte contre les fake-news : Adou Richard appelle les populations à faire preuve de responsabilité
Le procureur de la République demande aux utilisateurs des médias sociaux d’en faire bon usage.
Médias et droit de l’homme: comment coopérer face aux fake news», telle est la thématique qui était au centre d’un panel organisé le mardi 22 juin, par le Conseil national des droits de l’homme (Cndh), à l’intention des professionnels des médias.
A cette rencontre qui a eu lieu dans les locaux de l’institution, le procureur de la République, Adou Richard, un des panélistes, a appelé les professionnels de la presse en particulier et les utilisateurs des médias sociaux en général à avoir le sens des responsabilités.
Il a déploré le fait que certaines personnes se cachent derrière des avatars pour diffuser des informations non fondées. Citant Christ Yapi, bien connu sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire, il s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles il ne diffuse pas ses informations à visage découvert. «Soyons sérieux ! Pourquoi se cacher si on veut donner des informations en toute responsabilité? C’est malveillant», a-t-il regretté. Et de préciser: « Nous le recherchons !»
Adou Richard a indiqué «qu’avant toute publication d’informations, il faut faire attention pour ne pas mettre à mal la quiétude des populations en troublant l’ordre public». Il a profité de cette occasion pour exhorter les utilisateurs des réseaux sociaux à plus de responsabilité.
Pour lui, en diffusant ou en relayant de fausses informations susceptibles de menacer l’ordre public, les auteurs s’exposent à la rigueur de la loi. Il a recommandé que les utilisateurs des réseaux sociaux soient éduqués, de sorte qu’ils soient amenés à les utiliser à bon escient. «Il faut qu’on éduque les populations», a-t-il interpellé.
Le procureur de la République s’est dit étonné de voir les Ivoiriens faire un mauvais usage de ces moyens de communication. «Ailleurs, on utilise les réseaux sociaux dans le bon sens, pour s’enrichir, notamment. Mais pourquoi chez nous, on les utilise pour nuire ?», s’est-il interrogé.
Outre le procureur, des professionnels des médias comme l’ancien président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Touré; le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), Lancina Sermé ainsi qu’une représentante de l’Autorité nationale de la presse (Anp), Diplo Régina, ont pris part à l’atelier en qualité de panélistes.
Tous ont mis l’accent sur la nécessité de combattre les fausses informations, en ayant à l’esprit la vérification permanente des informations diffusées, l’application des règles déontologiques et des lois qui régissent le secteur de la presse et des médias.
La présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), Namizata Sangaré, a situé, au début de la cérémonie, le cadre de la rencontre. Elle a souligné qu’il s’agit d’une plateforme d’échanges avec les médias, dans le cadre de l’interaction de la structure qu’elle dirige avec les acteurs de la presse.
Il a déploré le fait que certaines personnes se cachent derrière des avatars pour diffuser des informations non fondées. Citant Christ Yapi, bien connu sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire, il s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles il ne diffuse pas ses informations à visage découvert. «Soyons sérieux ! Pourquoi se cacher si on veut donner des informations en toute responsabilité? C’est malveillant», a-t-il regretté. Et de préciser: « Nous le recherchons !»
Adou Richard a indiqué «qu’avant toute publication d’informations, il faut faire attention pour ne pas mettre à mal la quiétude des populations en troublant l’ordre public». Il a profité de cette occasion pour exhorter les utilisateurs des réseaux sociaux à plus de responsabilité.
Pour lui, en diffusant ou en relayant de fausses informations susceptibles de menacer l’ordre public, les auteurs s’exposent à la rigueur de la loi. Il a recommandé que les utilisateurs des réseaux sociaux soient éduqués, de sorte qu’ils soient amenés à les utiliser à bon escient. «Il faut qu’on éduque les populations», a-t-il interpellé.
Le procureur de la République s’est dit étonné de voir les Ivoiriens faire un mauvais usage de ces moyens de communication. «Ailleurs, on utilise les réseaux sociaux dans le bon sens, pour s’enrichir, notamment. Mais pourquoi chez nous, on les utilise pour nuire ?», s’est-il interrogé.
Outre le procureur, des professionnels des médias comme l’ancien président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Touré; le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), Lancina Sermé ainsi qu’une représentante de l’Autorité nationale de la presse (Anp), Diplo Régina, ont pris part à l’atelier en qualité de panélistes.
Tous ont mis l’accent sur la nécessité de combattre les fausses informations, en ayant à l’esprit la vérification permanente des informations diffusées, l’application des règles déontologiques et des lois qui régissent le secteur de la presse et des médias.
La présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), Namizata Sangaré, a situé, au début de la cérémonie, le cadre de la rencontre. Elle a souligné qu’il s’agit d’une plateforme d’échanges avec les médias, dans le cadre de l’interaction de la structure qu’elle dirige avec les acteurs de la presse.