
De gauche à droite : Lambert Feh Kessé (ex-président du Cocan 2023), Emmanuel Ahoutou (directeur de cabinet du Premier ministre) et François Albert Amichia (nouveau président du Cocan 2023). (Photo : DR)
De gauche à droite : Lambert Feh Kessé (ex-président du Cocan 2023), Emmanuel Ahoutou (directeur de cabinet du Premier ministre) et François Albert Amichia (nouveau président du Cocan 2023). (Photo : DR)
Sportivement : De la situation juridique de la Can 2023
Les journalistes, tout comme le monde qui était présent lundi au siège du Cocan 2023, lors de la passation des charges entre Lambert Feh Kessé, président sortant, et François Albert Amichia, son successeur, ont été informés des difficultés rencontrées par le Cocan 2023.
Feh Kessé a donné un coup de pied dans la fourmilière. A l’entendre, il se passe quelque chose de pas très clair autour de l’organisation de la compétition de 2023. « La Can 2021, décalée à 2023, a été attribuée par la Caf à la Côte d’Ivoire le 20 septembre 2014, à Addis-Abeba. Depuis cette attribution, la Côte d’Ivoire vit une situation floue au plan juridique. Notre pays, à travers la Fédération ivoirienne de football (Fif), n’a reçu de la part de la Caf, jusqu’à ce jour, aucune notification officielle de cette attribution », a lâché l’ex-président du Cocan.
Même l’accord-cadre qui détermine les relations entre la fédération organisatrice de la compétition et la Confédération africaine e football (Caf) n’est pas signé. Seulement un projet a été transmis à la Fif par la Caf. Les discussions ont abouti à l’adoption d’une version finale qui n’a pas été paraphée.
Par ailleurs, dira Feh Kessé la directrice juridique qui a négocié l’accord et le secrétaire général de la Caf à qui cet accord a été transmis pour l’organisation de sa signature ne sont plus à la Caf. Et puis, en Côte d’Ivoire, le comité exécutif de la Fif a été remplacé par un comité de normalisation.
S’agissant du cahier des charges, le comité d’organisation de la Can 2023 travaille jusqu’à ce jour sur la base d’une version tout venant, sans date ni signature et qui ne fait aucune référence à la Can ivoirienne, a alerté M. Kessé.
Des vérités crues qui pointent du doigt un vide juridique à vite combler. Une invitation à retrousser les manches, à reprendre langue avec la Confédération africaine de football qui, en réalité, est propriétaire de la compétition. Il faut accorder les violons afin d’éviter des surprises désagréables de dernière minute.
Car les difficultés du Cocan sont multiples. Elles sont surtout amplifiées par le conflit qui mine la famille du football ivoirien. Certains membres de cette famille ont recherché et obtenu le soutien de la Fifa ; ce qui a conduit à la mise en place d’un comité de normalisation en janvier 2021.
Pour Feh Kessé, « cette situation, si elle perdurait, serait de nature à porter préjudice à notre football et à l’image de notre pays qui serait contraint d’organiser une Can sous l’égide d’un comité de normalisation ».
Un comité qui, depuis son installation, « n’a eu aucun contact avec nous (le bureau du Cocan 2023). Le dernier rapport du 1er trimestre 2021 qui lui a été adressé est resté sans suite », note le président sortant du Cocan 2023.
En vidant son sac à moins de deux ans de la compétition, Lambert Feh Kessé permet surtout à son successeur, François Amichia, de prendre ses marques et de mieux maîtriser l’environnement du Cocan 2023.
Même l’accord-cadre qui détermine les relations entre la fédération organisatrice de la compétition et la Confédération africaine e football (Caf) n’est pas signé. Seulement un projet a été transmis à la Fif par la Caf. Les discussions ont abouti à l’adoption d’une version finale qui n’a pas été paraphée.
Par ailleurs, dira Feh Kessé la directrice juridique qui a négocié l’accord et le secrétaire général de la Caf à qui cet accord a été transmis pour l’organisation de sa signature ne sont plus à la Caf. Et puis, en Côte d’Ivoire, le comité exécutif de la Fif a été remplacé par un comité de normalisation.
S’agissant du cahier des charges, le comité d’organisation de la Can 2023 travaille jusqu’à ce jour sur la base d’une version tout venant, sans date ni signature et qui ne fait aucune référence à la Can ivoirienne, a alerté M. Kessé.
Des vérités crues qui pointent du doigt un vide juridique à vite combler. Une invitation à retrousser les manches, à reprendre langue avec la Confédération africaine de football qui, en réalité, est propriétaire de la compétition. Il faut accorder les violons afin d’éviter des surprises désagréables de dernière minute.
Car les difficultés du Cocan sont multiples. Elles sont surtout amplifiées par le conflit qui mine la famille du football ivoirien. Certains membres de cette famille ont recherché et obtenu le soutien de la Fifa ; ce qui a conduit à la mise en place d’un comité de normalisation en janvier 2021.
Pour Feh Kessé, « cette situation, si elle perdurait, serait de nature à porter préjudice à notre football et à l’image de notre pays qui serait contraint d’organiser une Can sous l’égide d’un comité de normalisation ».
Un comité qui, depuis son installation, « n’a eu aucun contact avec nous (le bureau du Cocan 2023). Le dernier rapport du 1er trimestre 2021 qui lui a été adressé est resté sans suite », note le président sortant du Cocan 2023.
En vidant son sac à moins de deux ans de la compétition, Lambert Feh Kessé permet surtout à son successeur, François Amichia, de prendre ses marques et de mieux maîtriser l’environnement du Cocan 2023.