Zone de libre-échange continentale africaine : Le Comité national discute avec le patronat

La Cn-Zlecaf a invité les patrons à poursuivre la réflexion jusqu’à l’entrée effective de la stratégie nationale dans sa phase opérationnelle. (Photo : DR)
La Cn-Zlecaf a invité les patrons à poursuivre la réflexion jusqu’à l’entrée effective de la stratégie nationale dans sa phase opérationnelle. (Photo : DR)
La Cn-Zlecaf a invité les patrons à poursuivre la réflexion jusqu’à l’entrée effective de la stratégie nationale dans sa phase opérationnelle. (Photo : DR)

Zone de libre-échange continentale africaine : Le Comité national discute avec le patronat

Le 24/06/21 à 10:13
modifié 24/06/21 à 11:05
Le Comité national Zone de libre-échange continentale africaine (Cn-Zlecaf) a rencontré le 23 juin, les membres de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) à la Maison de l’entreprise au Plateau, à l’effet de les informer et de les sensibiliser aux différents mécanismes qui leur permettront de tirer profit du marché continental.

À l’occasion, les patrons ont soulevé des préoccupations relatives aux voies de communication, à la sécurisation des échanges et à l’importation d’intrants dans les process industriels. Les offres d’accès au marché des différents pays africains leur ont été présentées, ainsi que les règles d’origine des produits concernés.

Les mécanismes techniques – informatiques notamment – et structurels en cours de finalisation ont été portés à leur connaissance pour leur permettre de s’en imprégner avant l’opérationnalisation effective de la stratégie nationale.

Fatoumata Fofana, secrétaire exécutive du Cn-Zlecaf, a fait savoir que la rencontre intervient dans le cadre d’une tournée qui « a pour objectif d’informer l’ensemble des acteurs publics et privés sur l’accord et son contenu, le processus de négociation en cours, la stratégie nationale de mise en œuvre ».

Il s’agit également de créer un cadre d’échange et de discussion sur le mode de collaboration nécessaire pour tirer profit du marché, a-t-elle souligné.

C’est en cela que Fatoumata Fofana a rappelé que la structure qu’elle dirige - les institutions sœurs des autres pays également – émane de la volonté des Chefs d’État africains de donner à l’initiative un caractère inclusif pour en faciliter la mise en œuvre.

Rappelant quelques principes fondamentaux, la secrétaire exécutive a indiqué qu’il s’agit de faire en sorte que les acquis en matière d’intégration économique au niveau des Communautés économiques régionales (Cer) soient conservés et capitalisés, remonter le taux d’échange intra-africain de 16 à 50 % en 2025 et libéraliser davantage le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (Omc). Elle était accompagné du Col Charles Gnakalé, chef de Bureau des poursuites des douanes ivoiriennes et du Cdt Yves N’Dri Tia, chef de Bureau règles d’origine.

Pour sa part, Stéphane Aka-Anghui, secrétaire exécutif de la Cgeci, a plutôt insisté sur la nécessité d’harmoniser les normes de la Zlecaf avec celles des entités d’intégration existantes. Parce qu’il faudra faire en sorte que l’opérateur économique trouve intéressant de recourir au marché global africain au lieu de se limiter à son marché traditionnel.

Sur la question, Kaladji Fadiga, directeur général du commerce extérieur, s’est voulu rassurant quant à la volonté des États de travailler à permettre aux ensembles sous-régionaux de se fondre facilement dans la Zlecaf.



Le 24/06/21 à 10:13
modifié 24/06/21 à 11:05