Vivres de souveraineté : Un film documentaire pour promouvoir les bienfaits du mil

Les participants s'engagent à promouvoir la culture et la consommation du mil. (DR)
Les participants s'engagent à promouvoir la culture et la consommation du mil. (DR)
Les participants s'engagent à promouvoir la culture et la consommation du mil. (DR)

Vivres de souveraineté : Un film documentaire pour promouvoir les bienfaits du mil

Le 25/06/21 à 16:59
modifié 25/06/21 à 23:11
« Eloges des mils ». C'est le titre du film documentaire du réalisateur Pr Idriss Diabaté. La réalisation d'une (1) heure a été projetée à l'Institut français, à Abidjan-Plateau, le mercredi 23 juin 2021. La projection a été organisée par Inades-formation dans le cadre de sa campagne de sensibilisation dénommée "Campagne conscience alimenTerre".

Celle-ci vise à promouvoir les bienfaits des mets africains, en général et la culture du mil, en particulier. La projection du film documentaire qui a porté essentiellement sur les vivres de souveraineté, a été l'occasion pour le Pr Idriss Diabaté de présenter les enjeux et la nécessité de la réalisation du film.

Selon lui, les Ivoiriens consomment beaucoup le riz conservé depuis sept ans dans les pays asiatiques. Faisant remarquer que les spécialistes de nutrition constatent qu'aujourd'hui, il y a un développement du diabète et du cholestérol en Afrique, en Côte d'Ivoire notamment, dans les grandes villes, dû à la consommation de riz.

Comparativement au Nord, dit-il, ce n'était pas le cas grâce à la consommation des céréales tels que le mil, le sorgho, etc. Pour le réalisateur, ces céréales constituent une richesse en termes de santé.

Ajoutant par ailleurs que cette action ambitionne de contribuer à la concrétisation dans les pays africains le droit des populations à une citoyenneté alimentaire accrue et à une veille active du respect des obligations des Etats en la matière.

Pour Sena Adessou, secrétaire général de Inades-formation, il faut accorder une attention particulière aux droits des personnes et des groupes vulnérables. Il a saisi l'occasion pour exhorter les uns et les autres à retrouver la richesse liée à la culture de mil, et la nécessité de réinventer et de se réapproprier la culture.

Patrice Thevier, directeur général de l'Institut français, a félicité les acteurs pour la belle initiative qui, selon lui, met en lumière les valeurs de la culture africaine.

Un panel a été animé autour du thème : « Quel plaidoyer pour le repositionnement des mils et autres vivres de souveraineté dans les systèmes alimentaires dans les campagnes et villes ? »

Les panélistes qui sont intervenus sur le thème sont : Sikeli Jean Paul, secrétaire exécutif de la Copagen ; Mme Ouattara Gnell Fatoumata, productrice de mil à Niellé ; Pr Kati Coulibaly Séraphin, enseignant à l'Université Félix Houphouët-Boigny et Pr Amani N'guessan Georges, enseignant à l'Université Nangui Abrogoua.


Le 25/06/21 à 16:59
modifié 25/06/21 à 23:11