3e édition des Journées scientifiques de l’Insaac: L’art et la culture comme moteur du développement au cœur de la réflexion

Le Pr Sidibé Valy a animé la conférence inaugurale de ces Journées scientifiques de l’Insaac. (DR)
Le Pr Sidibé Valy a animé la conférence inaugurale de ces Journées scientifiques de l’Insaac. (DR)
Le Pr Sidibé Valy a animé la conférence inaugurale de ces Journées scientifiques de l’Insaac. (DR)

3e édition des Journées scientifiques de l’Insaac: L’art et la culture comme moteur du développement au cœur de la réflexion

La 3e édition des Journées scientifiques de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), a démarré le 24 juin, au sein même des locaux dudit Institut situé à Cocody. Ainsi du 24 au 26 juin, ce rendez-vous réunira autour d’un colloque des éminents chercheurs du pays.

Un conclave au cours duquel ils réfléchiront sur le concours de l’art et de la culture dans le développement de la Côte d’Ivoire. D’où la thématique retenue pour cette édition : « Art, la culture et le développement en Côte d’Ivoire ».

Pour la première journée, un parterre de chercheurs issus du Centre de recherche sur les arts et la culture (Crac), de l’Académie des sciences, des cultures africaines et des diasporas africaines (Ascad) et autres, se sont donné rendez-vous pour plancher sur la problématique de la valorisation de la culture africaine et ivoirienne.

En conférence inaugurale, l’éminent Pr Sidibé Valy, a apporté des éléments de réponses sur le thème principal. « Il n’y a pas de culture, pas de transformation culturelle sans l’homme. Aussi, il n’y a de progrès humain que dans l’art », a-t-il insisté. Avant de déplorer le fait que la Côte d’Ivoire ne fait pas assez d’efforts pour valoriser ses atouts culturels et artistiques.

C’est malheureusement ce qui empêche, selon lui, le pays de se développer. Des rues et établissements scolaires qui portent les noms de personnalités coloniales, des centres mythiques autrefois dédiés à la culture, transformés en églises, sont, entre autres, des exemples que le Pr Sidibé Valy, dépeint tristement.

Le Pr Valy a appelé les uns et les autres à être fiers de nos chercheurs, de nos artistes et d’interpeller les artistes à prendre leur destin en main. « L’art et la culture sont les parents pauvres de notre développement... Artistes, levons-nous. Il faut nous imposer à notre société », a invité le conférencier.

Bien avant, le président du Comité scientifique dudit colloque, le Pr Abolou Camille Roger, a traduit sa reconnaissance aux invités notamment à Aboa Assi Moïse, représentant de la ministre de la Culture et de l’Industrie des arts et du spectacle.

SERGES N’GUESSANT