Larry (coach de la Soa basket-ball) : « Je voulais voir ce que je vaux »
Pourquoi êtes-vous parti de l’Abidjan basket-ball club (Abc) qui est le club le plus huppé de la place ?
J’avais juste envie de me peser. Voir ce que je vaux vraiment en tant qu’entraîneur de basket-ball. Car on disait que je gagnais mes matches et que j’étais toujours champion de Côte d’Ivoire parce que j'avais les meilleurs joueurs à l'Abc. A un moment donné, cela vous interpelle et vous vous mettez à douter.
N’aviez-vous pas de problème avec un joueur ou un dirigeant de ce club ?
Je n'ai jamais eu de problème avec les dirigeants de l'Abc. Et puis il se trouve que c’est celui-là même qui m’a envoyé dans ce club (le président Touré Boubakari) qui est le président actuel de l'équipe. Je n’ai rien contre ce club où j’ai passé plusieurs années de ma vie. Pour tout vous dire, je suis un entraîneur heureux parce que j’entraîne une équipe qui est sacrée championne de Côte d’Ivoire. Je réalise que je ne suis pas aussi nul que cela.
Est-ce pour cela que vous avez été recruté par les Militaires ?
Pas pour être champion cette année. Le président lieutenant-colonel Cissé Moussa et le général de brigade Aly Dem m’avaient proposé un projet. Il s’agissait de bâtir une grande équipe dans un ou deux ans. J’avais à ma disposition une équipe jeune. Mais lorsque nous avons commencé le championnat, nous avons compris que nous pouvons jouer le titre. Notre message est vite passé et il y a eu cet état d'esprit et cette ambition que nous partagions tous. Alors nous nous sommes définitivement jetés à l’eau et le résultat est là. La Soa a décroché son premier titre de champion de Côte d’Ivoire. Merci à chacun des joueurs, aux dirigeants qui ont mis les moyens et aux supporters qui ont cru en nous et qui nous ont poussés à la victoire. A ces remerciements, il faut associer la Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb) pour la qualité de l’habillage du spectacle.
Selon vous, qu’est-ce qui a fait la différence face à des adversaires qui n’étaient pas des moindres ?
Ce qui a fait la différence, c’est la détermination et l'envie de gagner le premier titre pour la Société omnisports de l’armée (Soa). Maintenant, la suite est entre les mains des dirigeants.
Quelle équipe craigniez-vous le plus dans ce championnat 2021 ?
Sincèrement, j’avais des appréhensions vis-à-vis de la Jca et d'Azur. Ce sont des équipes qui montent, avec de jeunes joueurs talentueux. Quand une équipe comme Azur vient à se renforcer avec des Américains, vous pouvez tout imaginer...
Et l’Abc, le détenteur du titre ?
Sincèrement, je n’ai jamais eu peur de cette équipe.
Pourquoi donc ?
Cela reste un secret.
N’aviez-vous pas de problème avec un joueur ou un dirigeant de ce club ?
Je n'ai jamais eu de problème avec les dirigeants de l'Abc. Et puis il se trouve que c’est celui-là même qui m’a envoyé dans ce club (le président Touré Boubakari) qui est le président actuel de l'équipe. Je n’ai rien contre ce club où j’ai passé plusieurs années de ma vie. Pour tout vous dire, je suis un entraîneur heureux parce que j’entraîne une équipe qui est sacrée championne de Côte d’Ivoire. Je réalise que je ne suis pas aussi nul que cela.
Est-ce pour cela que vous avez été recruté par les Militaires ?
Pas pour être champion cette année. Le président lieutenant-colonel Cissé Moussa et le général de brigade Aly Dem m’avaient proposé un projet. Il s’agissait de bâtir une grande équipe dans un ou deux ans. J’avais à ma disposition une équipe jeune. Mais lorsque nous avons commencé le championnat, nous avons compris que nous pouvons jouer le titre. Notre message est vite passé et il y a eu cet état d'esprit et cette ambition que nous partagions tous. Alors nous nous sommes définitivement jetés à l’eau et le résultat est là. La Soa a décroché son premier titre de champion de Côte d’Ivoire. Merci à chacun des joueurs, aux dirigeants qui ont mis les moyens et aux supporters qui ont cru en nous et qui nous ont poussés à la victoire. A ces remerciements, il faut associer la Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb) pour la qualité de l’habillage du spectacle.
Selon vous, qu’est-ce qui a fait la différence face à des adversaires qui n’étaient pas des moindres ?
Ce qui a fait la différence, c’est la détermination et l'envie de gagner le premier titre pour la Société omnisports de l’armée (Soa). Maintenant, la suite est entre les mains des dirigeants.
Quelle équipe craigniez-vous le plus dans ce championnat 2021 ?
Sincèrement, j’avais des appréhensions vis-à-vis de la Jca et d'Azur. Ce sont des équipes qui montent, avec de jeunes joueurs talentueux. Quand une équipe comme Azur vient à se renforcer avec des Américains, vous pouvez tout imaginer...
Et l’Abc, le détenteur du titre ?
Sincèrement, je n’ai jamais eu peur de cette équipe.
Pourquoi donc ?
Cela reste un secret.