Dédicace/Emi Tiapo (chantre) : « 16 ans de carrière et quatre albums sur le marché, je retiens que Dieu est 100% bon »

La chantre Emi Tiapo (au micro) lors de la dédicace de son 4è album, le 7 juillet 2021
La chantre Emi Tiapo (au micro) lors de la dédicace de son 4è album, le 7 juillet 2021
La chantre Emi Tiapo (au micro) lors de la dédicace de son 4è album, le 7 juillet 2021

Dédicace/Emi Tiapo (chantre) : « 16 ans de carrière et quatre albums sur le marché, je retiens que Dieu est 100% bon »

Le 08/07/21 à 20:01
modifié 12/07/21 à 11:39
Seize ans de carrière et quatre albums sur le marché discographique avec à la clé une distinction en 2019. Je re-tiens que Dieu est 100% bon », a déclaré, le 7 juillet 2021, la chantre Emi Tiapo, lors de la présentation de son 4e album dans un hôtel de la place, à Abidjan-Yopougon.La lauréate de « Glory Féminin », prix du « Meilleur chantre féminin de Côte d’Ivoire », a tenu à l’occasion de la sortie de son dernier album « Gnamien Djouman » à rendre grâce à Dieu dans les 10 titres. Et également à tous les hommes de Dieu qui l’ont accompagnée sur la voie qu’elle a choisie pour servir le Seigneur.

Dans « Gnamien Djouman », la chanson éponyme de l’album, c’est-à-dire qui donne son nom à l’album, elle exhorte au zèle dans l’œuvre de Dieu. Pour elle, cela devrait couler de source puisqu’au bout de cela, il y a une récompense faite de bénédiction, de gloire et de puissance. A sa dédicace, elle a expliqué que ce titre est tiré de Jérémie chapitre 48, verset 10 où il est dit : « Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Éternel, maudit soit celui qui éloigne l’épée du carnage ». Dans l’ensemble des titres, « Assena », « Nan An Laka Amun Wun », « Tche Dje Le », « Jesus Katchiman », « E Min Min », « Jesus Ti », « Jesus Ahoundjoue », « Ô Ni Ye Wo Nou », la chantre rend gloire au Seigneur Jésus-Christ. Emi Tiapo est à l’état civil Tiapo Koffi Bla Émilienne native d’Angouakro dans la sous-préfecture de Ouellé. Celle qui se revendique comme une chantre tradi-moderne est aussi une virtuose de la guitare à trois cordes. Toute chose qui donne une sonorité d’une certaine originalité à sa musique. Un autre élément qui distingue Emi Tiapo, c’est le fait d’avoir surmonté son il-lettrisme avec beaucoup de détermination en étudiant la phonétique baoulé. Et il faut dire que depuis 2001, elle lit couramment la Bible en langue baoulé et s’inspire des versets pour toutes ses compositions. C’est à force d’abnégation au travail que celle qui a exercé en tant que choriste et maître de chœur à l’église Cma de Soubré et de San Pedro, de 1992 à 2005 est arrivée à ses fins. En 2010, elle remporte « Le prix de la meilleure vente de la musique tradi-moderne » dans le classement du Bu-reau ivoirien du droit d’auteur (Burida).

A noter qu’avant l’album « Gnamien Djouman » (2020), Emi Tiapo a mis sur le marché, « Miyosê » (2005), «Jé-sus mo » (2009) et «Ô katchi bé» (2014).


Le 08/07/21 à 20:01
modifié 12/07/21 à 11:39